Ainsi, en début d’après-midi, certains festivaliers ont écouté le poète italien Paolo Bellomo décrire la genèse de son premier roman, « Faïel et les histoire du monde » (Le Tripode, 2024) ainsi que son travail de traducteur. . Ce sont ensuite Ixchel Delaporte et Paola Pigani qui ont parlé avec les lecteurs, trop nombreux pour le nombre de chaises. En fin de compte, la question de l’importance des lieux dans les récits a réuni Philippe Charrac, Simone Gélin, Corinne Javelaud et Pierre-Nicolas Marquès.
Pendant ce temps, les enfants couraient dans les stands, ou optaient même pour le dessin sur des pages de livres. Sensibilisés par le passage d’auteurs dans leur classe les jours précédents, ce sont eux qui ont entraîné leurs parents jusqu’au salon. Pris par l’effervescence des événements, Ilian et Lina oublièrent la littérature. « Ils sont distraits. C’est frustrant, mais ils ont l’air de s’amuser », commente leur mère avec un sourire aux lèvres.
Au programme ce dimanche
La page n’est pas encore tournée pour le festival. Ce dimanche, dès 10 heures, petits et grands pourront s’essayer à la dictée, dans la salle Guy-Couzineau. A 10h30, la question de l’Histoire dans l’Histoire réunira Jean-Luc Aubarbier, Georges-Patrick Gleize, Maurice Gouiran et Gilles Marchand. Le premier est l’auteur des « Démons de sœur Philomène » (Latlès, 2003) – roman qui a inspiré le film « ICI-bas » –, le second est un agrégateur d’Histoire, le troisième un spécialiste des tabous historiques, tandis que le ce dernier a écrit le « Soldat désaccordé », prix des libraires 2023.
Les éditeurs néo-aquitains débattront à 11h30. Dernière réunion officielle du week-end, une discussion entre Jean Eimer, Serge Legrand-Vall, Agathe Portail et Catherine Poulain, autour du voyage, est prévue à 14h30. au menu : Compostelle, les Pyrénées-Orientales et l’île de Formentera, la Patagonie, ou encore les hameaux des Alpes.
En continu, de 10h à 17h30, les 36 auteurs dédicaceront leurs ouvrages. Entre deux signatures en ce premier jour d’émission, Maurice Gouiran dévoile le montant qu’il perçoit d’un livre vendu 10 euros : 50 centimes. Ainsi, les convives sont moins motivés par l’argent que par la convivialité. Convivialité accrue à Beaupuy. « J’aime les petits salons, je les préfère aux grands », confie Catherine Poulain. «Ici, les auteurs sont disponibles», précise Danièle Pourteau, responsable de la programmation. « Et puis, Noël n’est pas loin. Un livre dédicacé fait toujours plaisir ! »
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