Quel est ce livre pour apprendre à voir les fées qui nous entourent ?

En juin, La Linotte a publié le récit de « Nanukaa », dont vous êtes également l’auteur. « Thalia » fait-elle partie de cette lignée ?

“Nanukaa” est l’histoire d’une petite fille qui a vécu il y a 18 000 ans. C’était un conte illustré par Lecomte, comme « Thalie », qui a plutôt bien fonctionné. Mais cette fois, nous transportons le lecteur dans l’époque contemporaine.

Quelle est l’histoire que vous avez choisi de raconter avec « Thalia, le secret de la dernière fée ».

Nous suivons toujours une petite fille, Rose. J’en ai eu deux donc ça a dû m’influencer (rires) ! Lors d’une promenade en forêt, elle croit entendre la voix d’une fée, et au fil des rencontres avec plusieurs personnages, il semble que cette idée se confirme : Thalie est bien une fée et elle pourrait être la dernière. constat inquiétant car, si les abeilles pollinisent les plantes, les fées pollinisent nos rêves. Sans fée, il n’y aurait plus de rêves.

Sur ce point, sans vouloir marteler un message écologique, vous soulevez quand même des questions sur l’environnement.

Oui, car l’absence de fées signifie non seulement plus de rêves, mais aussi plus de nature. Dans le livre, je dis que les fées dansent deux fois par an, sur la lune pour la ronde des saisons : ce qui correspond au solstice d’hiver et au solstice d’été. Les changements saisonniers se produisent donc car les fées prennent soin de la nature. Je voulais aussi distiller l’idée qu’il peut y avoir des fées, des gens qui travaillent pour la nature, autour de nous, et qu’il suffit d’être attentif pour les voir.

Quels sont les projets de La Linotte, dont vous êtes également le fondateur ?

Je dois publier très prochainement « La Diète Périgord ». Un livre sur la cuisine périgourdine, qui regroupe des recettes réalisées au Café de la gare, l’auberge que mon arrière-grand-mère tenait à Coulaures. J’ai voulu mettre en valeur cette cuisine de femmes, à base de produits en circuit court, que l’on préparait pour se nourrir et non pour le spectacle, comme on la confond aujourd’hui. Je pense aussi à l’histoire d’un petit garçon nommé Thal, qui vivait dans la préhistoire