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Le colonel Alain-Perken David raconte le sort du commandant Georges Vigan-Braquet, un héros, dans un livre fruit de recherches approfondies

Le commando qui porte son nom, parti de Bagnols-sur-Cèze le 14 septembre 1944, fut le premier intégré à l’armée française en reconstruction, « une idée géniale ». A l’occasion de la sortie de son livre, Alain David vous invite à une conférence sur des faits méconnus sur la résistance, à la Librairie Occitane de Bagnols, vendredi 8 novembre.

Les commémorations du 80e anniversaire de la Libération se poursuivent. Le livre Commandant Georges Vigan-Braquet, le courage de choisir et de résister (1942-1945) du Colonel Alain-Perken David vient de paraître, édité localement aux Éditions de la Fenestrelle. « J’accompagne cette sortie d’entretiens pour les communes qui le souhaitent jusqu’au 8 mai »indique le militaire à la retraite. Un premier rendez-vous est donné le vendredi 8 novembre à la Librairie Occitane de Bagnols de 17h à 19h, pour discuter « quelques sujets non abordés dans le livre, pour démontrer le rôle crucial du commandant et du commando dans la constitution et la régénération de l’armée française ». Il sera aussi question de libération et de résistance dans le Rhône Gard.

“Personne ne connaît le véritable impact de cette histoire”

En effet, lorsque le général De Lattre de Tassigny débarque en Provence, ses troupes sont épuisées. Il arrive le 29 août 1944 à Bagnols pour une réunion de commandement.« Nous le présentons au commandant Vigan-Braquet. Et là, j’imagine le général se disant « j’ai trouvé ». Je n’en suis pas sûr mais je pense que les deux hommes se connaissaient. De Lattre fera du commando un modèle d’intégration des FFI dans l’armée française, c’est ça qui est génial. Le commando Vigan-Braquet est le premier à intégrer l’armée régulière. Ils seront par la suite 137 000 résistants. étant sur le modèle du commando Vigan-Braquet C’est absolument génial et personne ne connaît l’impact réel de cette histoire De Gaulle avait la même idée au même moment, il y avait probablement « un éther de réflexion commune ». Alors que Leclerc aura le réflexe inverse : ne pas intégrer la résistance« .

Depuis quarante ans le Colonel marche dans les traces du Commandant

Alain David est féru d’histoire, il a 45 ans de culture militaire, a lu 200 ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale… Son livre, fruit de dix années de recherche, est le premier d’une trilogie « Résistance Gard » sur d’autres singuliers et faits historiques peu connus. Son destin le conduit très tôt sur les traces du commandant Georges Vigan-Braquet. « Je suis arrivé dans le secteur en 1984 pour la création du 1est Régdit Alain David. A l’époque, le régiment ne disposait d’aucune ressource. Les commandants de corps nous ont dit de nomadiser. Près de Rochefort-du-Gard, j’ai découvert le Vigan-Braquet qui ne me quitte plus depuis quarante ans.
Alain David a rencontré les descendants de Georges Vigan-Braquet lors de la cérémonie de reconstitution (dont il était le conseiller militaire) à Bagnols, le 14 septembre. Il leur a remis son livre. “Ils sont exigeants car les héros de guerre comme leur ancêtre n’étaient pas bavards avec leurs enfants. Avec ce livre, je leur raconte quel officier il était. C’est un homme de renseignement, un très bon officier, assez intelligent pour diriger ses troupes, et proche de ses hommes pour qu’ils obéissent en amitié. Ils se sont unis derrière lui.

Une seconde édition grâce aux archives conservées par les descendants du Commandeur

Comme Georges Vigan-Braquet, le colonel David était dans son élément “au sein des troupes”. « À force d’être avec lui, on finit par s’identifier… »confie l’auteur qui réfléchit déjà à une deuxième édition de ce livre à peine sorti : « J’ai beaucoup appris en discutant avec la famille Vigan-Braquet. Ils me prêteront des archives.


 
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