CRITIQUE – Dans un coin de campagne française, un homme qui vient de perdre son père tourne en rond en se posant des questions.
En gros, c’est l’histoire d’un homme à la recherche d’une clé perdue. Celle de la maison de son père, qui vient de mourir. L’histoire commence à l’aube du 7 juin. “Quand la maison de retraite m’a appelé pour me dire que mon père n’allait pas bien (…), j’ai enfilé mes bottes et je suis sorti.” Le narrateur, 45 ans, ne sait pas trop ce qu’il ressent, de la fatigue, du soulagement, ou peut-être “Enfin de la tristesse”. Il sort constater les dégâts causés par un glissement de terrain à l’entrée du village où il vit avec sa femme et leurs filles – à 20 km de la maison de son père où sont désormais enfermés ses souvenirs d’enfance. En ce matin de juin, parmi les voitures arrêtées sur les lieux du sinistre, se trouvait une Clio blanche que personne n’a remarquée. “Si nous avions su ce que nous savons maintenant, nous aurions tous frappé à sa porte.” Au volant se trouvait le nouveau curé du village.
L’ouverture du roman de Julien Bouissoux est délicieusement étrange et intrigante. Très vite…
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