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A Saint-Étienne, quand publier est avant tout un plaisir

Cette année, le Festival du livre de Saint-Étienne a installé un chapiteau dédié à l’édition stéphanoise, place Dorian, au cœur de la ville. Ceux que nous avons interviewés ont, pour la plupart, un métier secondaire : publier ici des livres frise la passion et le plaisir.

Grégory Mazenod dirige les éditions Utopia depuis maintenant plus de vingt ans, parallèlement à une activité de professeur de lettres. Sa maison éditait à l’origine uniquement des guides culturels centrés sur Auvergne-Rhône-Alpes, avant de se diversifier en publiant des auteurs locaux. Dernier titre en date : Saint-Étienne au temps du Coronavirus, de Bruno Testa, présenté par l’auteur à l’occasion de cette édition de La Fête du Livre. Tout un programme…

Mathilde Vezon a, quant à elle, lancé il y a deux ans les Éditions Sirène de Cambrousse. Il propose des nouvelles tombées dans le domaine public, peu ou pas éditées, présentées à travers des œuvres entièrement réalisées à la main, avec des couvertures linogravées et des dessins uniques. Un exemple : l’actualité La mort, de Guy de Maupassant, parfois méconnu des plus connaisseurs de l’écrivain…

A côté, elle exerce deux métiers à temps partiel : enseignante-bibliothécaire dans un lycée, et employée d’une imprimerie.

Elle fait également partie de l’Association des éditeurs stéphanois, rebaptisée récemment Association des éditeurs de Rhône-Alpes et d’Auvergne, élargissant ainsi le champ d’action de l’organisation à la région.

Mais aussi la maison associative Abribus et le magazine Écrissures, à découvrir dans le podcast ci-dessous :

Crédits photos : ActuaLitté (CC BY-SA 2.0)

 
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