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le festival du livre jeunesse qui fait plaisir à Sainte-Radegonde

Ateliers, rencontres, dédicaces, la dixième édition du salon du livre jeunesse a débuté ce samedi 12 octobre et se poursuit ce dimanche 13 octobre, de 10h à 18h, à la salle des fêtes de Sainte-Radegonde.

“J’ai dix ans, je vais à l’école et j’entends doucement de belles paroles, je ris, je fais voler des cerfs-volants, je rêve, je vole.” Alain Dhers, président du festival, pourrait chanter comme un autre Alain, Souchon, pour célébrer cet événement culturel devenu incontournable. “La première auteure du festival, Amélie Sarn, me l’a dit dès l’ouverture à 10 heures : il se passe quelque chose de spécial ici.”

Un engouement qui continue, vu et ressenti hier, et le sera ce dimanche. “Nous voulons la gratuité des entrées et des ateliers, nous défendons les livres de plaisir.” Tout est dit. Ou presque.

Des ateliers pour mettre la main à l’encrier

Les rencontres avec les auteurs sont un pur bonheur pour les enfants comme pour les adultes. «Quand je dessine, j’ai envie que ça me plaise aussi», répond logiquement Laurent Audouin, père de l’enquêteur Mirette. Le public voit beaucoup de mirettes et met également la main sur le stylo aquarelle. Certains écoliers chanceux ont même profité de ces temps d’échanges et de pratique en amont du festival.

Une fête qui profane le livre tout en le couvrant de lauriers en réalisant un travail de transmission en toute humilité et légèreté. Pas de cours, le plaisir de partager un moment, une passion. Pour tous. Un prix de création pour les collèges et lycées de l’Aveyron est créé cette année. “On ne transmet pas des opinions mais des valeurs avec des mots, du dessin et de la pensée”, résume Saïd Benjelloun dont les calligraphies proposent un voyage en poésie. Faire rêver, réveiller les gens, briser les préjugés. Et sans le dire, ni l’écrire, s’ouvrir à un monde pour découvrir et comprendre l’autre.
Suite et fin du parcours ce dimanche, de 10h à 18h, à la salle des fêtes de Sainte-Radegonde. Et comme tout se termine en chansons, revenons à Alain Souchon : « Laisse-moi rêver que j’ai dix ans. »

 
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