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Rencontre historique à Blois. Leïla Slimani se veut une présidente « attentive » du Salon du livre

Ses romans sont, les uns après les autres, adaptés pour le grand écran. En France ou à l’étranger. Une reconnaissance dont se réjouit Leïla Slimani. Et l’une des variantes de son travail a commencé il y a dix ans. Cet été, c’est en mondovision que l’œuvre collective qu’elle a réalisée avec Patrick Boucheron, Damien Gabriac, Fanny Herrero (1) et Thomas Jolly s’est déployée sur les écrans lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.

Leïla Slimani touche à tout. Imagine des fictions, publie des essais et des bandes dessinées. Et fait son identité, – “J’ai deux nationalités, je suis française et je suis marocaine” elle aime répéter – une matière protéiforme pour nous raconter des histoires. Fictionnel ou ancré dans une certaine forme de réalité historique comme c’est le cas pour sa trilogie Le pays des autres y compris la troisième partie, j’enlèverai le feusortira en janvier prochain.

Au fil des pages, il raconte l’histoire moderne du Maroc dans sa période postcoloniale à travers les personnages de Mathilde et Amine. Sans en faire une histoire didactique. “Ce qui m’intéresse, c’est de rester au courant du personnage.” elle explique encore.

Historiens, auteurs, la présidente 2024 du Salon du livre RVH – elle succède à Pierre Lemaitre – les côtoiera tout au long de cette édition dédiée à la ville.

A Blois, ville qu’elle ne connaît pas encore, Leïla Slimani espère pouvoir être « un président attentif ». Et d’insister : « Je suis très curieux des autres donc j’ai surtout envie d’écouter et d’apprendre. Se nourrir du travail des autres. »
Le thème de la ville intéresse particulièrement ceux qui vivent désormais à Lisbonne, au Portugal. Dans ses romans, la journaliste de formation explique que la ville, espace urbanisé ou non, occupe, au même titre que les hommes, les femmes et les enfants, le rôle d’un personnage à part entière. Originaire d’un quartier bohème de Paris douce chanson Abordant la question de la ségrégation dans les villes marocaines dans sa trilogie, elle démontre que la ville n’est pas qu’un décor.

(1) Qu’elle retrouvera à Blois le samedi 12 octobre à 16h pour une discussion autour du thème « Raconter nos imaginaires communs. Retour sur l’écriture de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Par ailleurs, Leïla Slimani sera l’invitée d’une grande interview le vendredi 11 octobre à 15 heures.

 
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