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Vivre dans les livres… – Bigmammy en ligne

En ce moment, je termine difficilement un roman-essai politique… Mais je respecte mon engagement personnel de terminer un ouvrage avant de le relire… le nombre de livres que j’ai abandonnés définitivement est en effet très rare.

Car la lecture – et la télévision, je l’avoue – est une composante majeure de mon quotidien de vieille dame diminuée par la maladie.

Surtout, j’avoue ma forte anxiété : manquer d’un livre à lire, dès que j’entame les cent dernières pages du travail que je termine.

Dieu merci, j’habite à Paris à moins de 200 mètres de deux grandes librairies généralistes. Et puis j’ai encore des réserves, comme les œuvres complètes de Zola que je n’ai pas encore épuisées…

Car lire, surtout le soir, juste avant de s’endormir, est une nécessité vitale. Si je n’ai rien à lire, je ne m’endors que vers 3 heures du matin. Ma journée du lendemain en est largement alourdie.

Je constate malheureusement deux tendances totalement contradictoires chez les éditeurs : des livres de plus de mille pages conditionnés en un seul volume, impossibles à lire confortablement au lit, et à l’inverse, des textes que l’éditeur s’est efforcé de « gonfler » pour atteindre au moins 200 pages. : multiplication de chapitres se terminant par des pages ne comportant que quelques lignes et séparées du chapitre suivant par une page blanche…

J’ai pensé qu’il fallait s’efforcer d’économiser du papier, réduire le volume à transporter… Ce qui entraîne naturellement une augmentation du prix du livre, désormais bien supérieur à 20 euros pour un « grand format » et 10 euros pour un livre de poche.

Désolé, je n’ai pas réussi à m’habituer à la lecture numérique : j’aime la sensation agréable d’ouvrir un nouvel ouvrage, l’odeur de l’encre, le bruissement des pages… J’apprécie la texture du papier et sa couleur, la l’élégance de la typographie et sa lisibilité, la mise en page harmonieuse.

A Paris, j’ai classé mes trois bibliothèques par genre : littérature, histoire, polar… Mais J’ai du mal à me débarrasser des livres que j’ai déjà lus mais qui m’ont déçu. Mes bibliothèques regorgent donc de livres.

Mais heureusement pour moi, mes enfants et parfois petits-enfants m’en « empruntent » !

Ce qui fait que je n’ai souvent plus mes livres préférés dans les rayons : ils ont leur propre vie !

 
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