Depuis quelques jours, à l’occasion de la sortie de son livre Above the Noise, DeMar DeRozan multiplie les interviews et les apparitions sur les plateaux de télévision. Il est récemment intervenu sur le podcast de Brian Windhorst pour parler des motivations qui l’ont poussé à écrire ce livre. Un livre dans lequel DeRozan se montre plus vulnérable que jamais.
Depuis le 17 février 2018 et ce tweet dans lequel il annonçait au monde sa dépression, DeMar DeRozan est devenu le visage de la NBA concernant la santé mentale des sportifs (et pas seulement). Six années se sont écoulées depuis, et DeMar continue de mettre en lumière ce sujet à la fois sensible et complexe.
Sa dernière initiative est ce livre qui vient de sortir : « Above the Noise : My Story of Chasing Calm ».
DeMar DeRozan revient notamment sur son enfance très difficile à Compton (près de Los Angeles), l’impact que son environnement a eu sur la gestion (ou plutôt la répression) de ses émotions, et son évolution à la fois en tant qu’être humain et en tant que basketteur.
« Il y a beaucoup de choses de l’enfance que nous portons encore en nous à l’âge adulte. Pour moi, identifier ces émotions était très important pour mieux comprendre qui je suis, je voulais être vulnérable pour pousser les gens à se regarder dans le miroir et les aider à comprendre d’où viennent certaines choses. »
Applaudi pour sa vulnérabilité et l’impact qu’il a eu pour faire avancer le débat autour de la santé mentale, DeMar DeRozan a inspiré de nombreux athlètes ces dernières années. En effet, plusieurs (Kevin Love, Paul George, Michael Phelps, Simone Biles, etc.) ont partagé à leur tour leurs difficultés psychologiques. La NBA a également poussé ses équipes à embaucher des psychologues pour mieux accompagner les joueurs.
Mais même s’il est toujours une star de la NBA, Deebo ne veut pas s’arrêter là.
« Je voulais exprimer tout cela en temps réel, alors que je joue encore en NBA. Parce que je traverse encore des moments difficiles, même pendant que j’écris le livre, il y a encore des choses que j’essaie de comprendre et sur lesquelles je dois m’améliorer. Mais au final, je voulais être comme un livre ouvert, être complètement vulnérable, me donner complètement, donner de l’espoir aux autres pour qu’ils fassent de même. »
De Toronto à San Antonio en passant par Chicago et maintenant Sacramento, DeMar DeRozan veille à ce que le sujet de la santé mentale reste d’actualité en NBA, mais aussi partout ailleurs. Cela ne fait qu’accroître le respect que ses pairs lui portent. En s’ouvrant ainsi, DMDR inspire les autres à faire de même pour se libérer émotionnellement.
Et cela pourrait bien être la plus grande réussite de la carrière de DeMar.
« En tant qu’athlètes, on nous considère parfois comme des super-héros. Mais on voit rarement le côté Clark Kent. » – DeMar DeRozan
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Sources des textes : The Hoop Collective Podcast, The Athletic
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