les secrets du livre en quatre photos de famille

les secrets du livre en quatre photos de famille
les secrets du livre en quatre photos de famille

« J’ai ouvert le livre et j’y ai vu mon père ! », s’interroge, ému, Gilles Commault. Ce samedi 14 décembre, il a souhaité venir à la dédicace de l’ouvrage “Saint-Brieuc en noir et blanc” aux archives municipales, afin d’en percer le mystère. Son père apparaît sur une photo de famille prise sur une plage du Valais au siècle dernier, où l’on pose, tout sourire, les pieds dans le sable. Mais qui a fourni la photo ? Le service des archives s’est empressé de rechercher l’une des 18 collaboratrices de l’ouvrage, Catherine Citot, née Boschat. Son cousin éloigné. “C’est incroyable!” », s’enthousiasme ce dernier… qui s’empresse d’évoquer des souvenirs communs. « Sur cette photo aussi, c’est mon père », lui informe Gilles en désignant cet homme posant sur un pont, entre deux femmes. “Il semble émacié car il revenait certainement d’un camp de prisonniers en Allemagne.”

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Pour Catherine Citot, née Boschat, et Gilles Commault, cet ouvrage est l’occasion de partager des souvenirs d’enfance : ils sont cousins ​​éloignés et se sont retrouvés lors de la séance de dédicaces du livre. « Voilà, c’est mon père sur cette photo ! », s’amuse Briochin. (Le Télégramme/Fanny Ohier)
  • 2 Souvenirs d’amis

    Depuis combien de - se connaissent-ils ? Roselyne Le Bon et Annie Cam ont éclaté de rire : « On ne sait même plus ! » Le duo a grandi ensemble dans la cité-jardin de Ginglin. Comme leurs parents avant eux. « Sur cette photo, mon père et mes deux tantes, enfants, font des acrobaties au milieu du rond-point Chaptal », se souvient Annie Cam. La rue était à eux ! « . Nous sommes en 1943, « il n’y avait pas le même trafic qu’aujourd’hui. En plus, le quartier était un vrai petit village. Nous n’avons que de bons souvenirs. »

  • 3 La petite fille sur la photo

    La petite fille en pantalon court sur la grève des courses, c’est elle. En 1968. Le lieu n’a rien à voir avec la décharge à ciel ouvert qu’il deviendra. Sylvie Dolé et sa famille s’y rendent en voiture, les jours de repos, pour se baigner dans l’eau salée “comme tout bon Briochin”, sourit l’intéressé. A cette époque, elle vivait à Cesson avec ses parents. « Mon père, comme son père avant lui, est passionné de photographie et il prend ces photos. » Sylvie en a envoyé cinq aux archives municipales. Une manière « de transmettre une partie de notre patrimoine et de notre histoire locale », estime-t-elle.

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    Fille et petite-fille de passionnés de photographie, Briochine Sylvie Dolé pose avec la photo d’elle, enfant, à la grève des Courses lors d’une sortie familiale à la plage. « Nous vivions à Cesson et comme tout bon Briochin, nous allions à la plage pendant nos jours de congés. » (Le Télégramme/Fanny Ohier)
  • 4Le dos du livre

    Depuis deux ans, Yolaine Coutentin a collecté, rassemblé, numérisé environ 400 photos envoyées par les Briochins et les Briochines… Pour en retenir 200, qualité d’impression oblige. La tâche du responsable des archives municipales n’était pas facile : il fallait créer « une histoire globale à partir d’histoires spécifiques ». Pour cela, elle s’est inspirée d’une photo, présentée page 10. Une femme vêtue de noir, une autre de blanc, admirent le port industriel, depuis les hauteurs de la ville. « Cette photo a guidé la création du livre que j’ai construit autour de la polarité », se souvient Yolaine Coutentin. D’où sa construction en chapitres « ville et campagne », « fêtes et loisirs », « guerre et paix ». Sa satisfaction personnelle dans le travail ? « C’est une joie, ce samedi matin, de voir tous ces gens se rencontrer et même se redécouvrir », confie-t-elle, le sourire aux lèvres.

 
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