Comment « La Tresse », de Laetitia Colombani, a été adaptée dans un langage « facile à lire et à comprendre »

“Elle n’allait toujours pas lire T’choupi toute sa vie ! » En 2021, Lucie a 16 ans. Elle est trisomique et sa mère, Cécile Arnoult, ne trouve aucun livre « adapté à son niveau de lecture et à ses intérêts ». Pourtant « la lecture est un droit fondamental. Un sésame qui apprend, informe, transmet, oriente, invite l’imagination, permet l’esprit critique, bouscule, questionne, partage… » Sur un coup de tête, ou plutôt en colère, sa mère n’hésite pas à se lancer dans une folle aventure. Son mari va vendre son entreprise et elle va créer sa maison d’édition pour tous les exclus de la lecture. Elle l’appelle Kiléma. « Handicap », en malgache.

La petite entreprise sera la première maison à publier des dans un langage « facile à lire et à comprendre » (Falc). Le premier à s’adresser à ces exclus. Pourtant, ils sont nombreux. Outre les 700 000 personnes atteintes de troubles du développement intellectuel, si l’on compte les analphabètes, les allophones (personnes nouvellement arrivées en parlant une autre langue) ou encore des personnes âgées, on estime qu’en France il y a entre 10 et 13 millions de personnes incapables de lire les romans vendus en librairie.

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