Et si l’esprit de Van Gogh était toujours présent ? Dans ce roman d’Eric Mercier, un curieux meurtre rappelle étrangement le terrible événement vécu par l’artiste du XIXe siècle.
Quand le monde du polar se mélange à celui de l’histoire de l’art, on sait qu’on va passer un bon moment. Et il existe un mythe bien connu passionnés du monde artistiqueque l’on retrouve cette année au cœur d’un roman policier plein de suspense. Le secret de Van Goghd’Éric Mercierplonge son lecteur au milieu d’une affaire de police associée au célèbre nom de Van Gogh. Alors que le corps d’un homme sans vie, à l’oreille coupée, est découvert, il semble qu’une œuvre de l’artiste du XIXe siècle soit également au centre de l’enquête. Alors, inventions ou réalité ?
Quand l’art devient suspect
L’intrigue du roman d’Eric Mercier plonge son lecteur dans une enquête criminelle. Un homme est retrouvé mort à son domicile avec oreille coupée. Un crime qui en engendre un autre quand on découvre la disparition d’un tableau de Van Goghappartenant à la victime d’aujourd’hui. Cependant, plusieurs siècles plus tôt, Van Gogh, précurseur du fauvisme et de l’expressionnisme, s’est arraché (selon la fable) sa propre oreille lors d’une violente dispute avec son ami, Paul Gauguin. Ces deux événements curieusement similaires pourraient-ils être liés ? S’ensuit une enquête passionnante où le commandant Vicaux, chargé de l’enquête et aidé d’une historienne de l’art qui n’est autre que sa compagne Anne, va faire face à de nombreux rebondissements et à une issue surprenante. Selon le site de la Fnac, Le secret de Van GoghEst une des plus belles réussites d’Eric Mercier et promet, selon l’avis d’un lecteur : «un suspense à dévorer”.
Un artiste au destin dramatique
Bien que ce roman d’Eric Mercier propose une enquête haletant, l’écrivain place au centre de celle-ci, le terrible événement vécu par Vincent Van Gogh. Alors que le peintre et Paul Gauguin, artiste impressionniste français, décident de vivre ensemble, tout ne se passe pas comme prévu. Les deux amis décident de s’installer ensemble à Arles dans le «Maison Jaune» salué par Van Gogh. Rejoint en octobre 1888 par Paul Gauguin, Van Gogh accueille son ami pendant un peu plus de deux mois. Si au début la cohabitation se déroulait à merveille, elle se dégrade peu à peu. Van Gogh aurait pris l’habitude profiter de la fortune de Gauguin et ne fournirait aucune aide dans les tâches quotidiennes. Selon Paul Gauguin, la légende raconte qu’une violente dispute aurait éclaté entre les deux hommes. Van Gogh aurait menacé Gauguin avec un couteau, ce qui l’aurait poussé à quitter les lieux. Furieux et soudain fou, Vincent Van Gogh aurait utilisé un rasoir pour lui couper… l’oreille. Il ne sera retrouvé que le lendemain, la tête blessée, en sang et l’esprit confus. Cependant, selon une thèse menée par deux universitaires allemands, Hans Kaufmann et Rita Wildegans, Van Gogh ne s’est pas coupé l’oreille tout seul. Il s’agirait d’un geste de Paul Gauguin qui, lors de la dispute, aurait réglé ce dernier à l’aide… d’un sabre ! Seule l’Histoire connaît la vérité.
