le fonds « Facile à lire » pour les plus éloignés de la lecture

le fonds « Facile à lire » pour les plus éloignés de la lecture
le fonds « Facile à lire » pour les plus éloignés de la lecture

Mercredi 12 juin, le fonds « Facile à lire » a été inauguré à la médiathèque Jean-Degoul, un meuble en bois réalisé par des menuisiers de la commune soutenant plus de 150…

Mercredi 12 juin, le fonds « Facile à lire » a été inauguré à la médiathèque Jean-Degoul, un meuble en bois réalisé par des menuisiers de la commune soutenant plus de 150 livres. Ces derniers, romans, documents, bandes dessinées, livres illustrés, etc., sont proposés aux personnes, adultes ou adolescents, restées éloignées de la lecture : étrangers, personnes handicapées, etc. Les livres sont courts et ont un vocabulaire simple, et chacun porte le logo «Facile à lire».

L’initiative a été lancée il y a des années par le réseau des bibliothèques de Bretagne. La démarche a depuis été approuvée par le ministère de la Culture et toutes les bibliothèques peuvent soumettre un projet. Les demandeurs d’asile inscrits au centre d’accueil de la commune peuvent se référer à ce label, référence leur permettant de connaître plus facilement le livre.

À voix haute

L’action culturelle était associée à des ateliers d’écriture et de voix off mis en place depuis avril, sous l’égide de l’écrivain argentin Eduardo Berti. L’inauguration du fonds s’est accompagnée d’une réconciliation avec l’écrit, la littérature, les mots. L’objectif était de faire comprendre qu’ils ne sont pas des ennemis, que la littérature existe pour tout le monde et permet de créer des liens. Les participants à l’atelier, d’origine étrangère, ont lu à haute voix des textes écrits avec Eduardo Berti, travaillés avec Martine Lucciani et Sophie Robin. L’écrivain s’est entretenu avec ce dernier, mêlant son parcours personnel à des extraits de ses textes.

Un effort est fait pour « travailler en profondeur sur la lecture publique afin que le livre soit présent partout ; il y a ce fonds ouvert à tous et à la portée de tous », a déclaré la maire Christine Bost. Eduardo Berti s’est également exprimé en disant que « chaque livre est un petit pays. Les livres forment des familles, il existe des liens plus profonds que la ville natale ou la langue originale. »

 
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