L’Académie Goncourt repousse la limite d’âge de 80 à 85 ans

L’Académie Goncourt repousse la limite d’âge de 80 à 85 ans
L’Académie Goncourt repousse la limite d’âge de 80 à 85 ans

C’est une petite révolution qui s’est produite dans le salon Goncourt du restaurant Chez Drouant, ce mardi 11 juin, avant la réception des gagnants du Goncourt du printemps. Convoqués en assemblée générale extraordinaire par leur nouveau président Philippe Claudelles académiciens ont repoussé l’âge d’honorariat, c’est-à-dire de retrait de garantie, à 85 ans, contre 80 actuellement.

Cet âge pivot », comme le surnomme Philippe Claudel, permet de rétablir un traitement équitable pour tous les jurés actuels de l’Académie. Il fait référence à l’âge auquel l’ancien président Bernard Pivotdécédé début mai, a quitté l’Institution, malgré une règle établie en 2008, fixant la « retraite » des académiciens à 80 ans.

Inéquité et tensions

En fait, cette dernière règle, votée il y a 16 ans, ne s’appliquait qu’à « nouveaux entrants « . Cependant, deux membres de l’époque sont toujours là, Françoise Chandernagor Et Didier Décoincréer des inégalités et « des tensions », selon le président.

Avec ce changement de statut voté à l’unanimité, tout le monde est sur un pied d’égalité. Paule Constant (qui a eu 80 ans en janvier) et Tahar Ben Jellounqui les auront en décembre, pourront encore bénéficier de leur statut de bénévole pendant cinq ans.

Cette nouvelle règle semble aller à l’encontre de la volonté affichée de Philippe Claudel d’en instiller davantage » renouvellement » au sein de l’Académie. Ce dernier se défend contre Livres hebdomadaires pour saper cette ambition. ” Il n’était pas question de s’ouvrir à une immortalité qui n’est pas la nôtre en maintenant une limite d’âge, il plaide, mais comme je l’ai déjà dit, cela ne t’empêche pas de t’arrêter avant « .

Cet ajustement offre en tout cas un répit aux jurés qui n’auront pas à trouver deux remplaçants cette année.

 
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