Un regard sur la septième Foire du livre afro-canadien

Un regard sur la septième Foire du livre afro-canadien
Un regard sur la septième Foire du livre afro-canadien

Connue comme le plus grand rassemblement annuel célébrant la diversité littéraire francophone à Ottawa, la Foire du livre afro-canadien a accueilli non seulement plus de 80 auteurs afro-canadiens, mais aussi les voix de la diversité francophone de plusieurs provinces du Canada.

Parmi les invités d’honneur de cette initiative de l’organisme interculturel Mosaïque figurent Nouemsi Njiké du Québec, Samar Samir Mezghanni du Nouveau-Brunswick et de la Saskatchewan et Margaret Michèle Cook de l’Ontario, mais aussi des écrivains de la francophonie internationale tels que, entre autres, Alain Mabanckou de la et de la République Démocratique du Congo et Pierre Buteau d’Haïti.



L’auteure congolaise Sarah Suzanne Matamba, présente au Salon.

PHOTO: Nazaire Joinville


Cette année, le président d’honneur de l’émission était l’écrivain Edem Awumey. Né au Togo, M. Awumey est lauréat de plusieurs prix littéraires, notamment le Prix UNESCO-Aschberg (2000), le Grand Prix littéraire d’Afrique noire pour son roman Port-Mélo (2006), le prix Jacques-Poirier Outaouais pour son roman Mariage de coton et finaliste de la première sélection au Prix Goncourt pour son roman Pieds sales (2009).

Traduits en plusieurs langues, dont l’anglais, l’espagnol, l’allemand et l’italien, les de M. Awumey se déroulent en grande partie dans les lieux imaginaires de l’enfance, des voyages et de la mémoire. .

Avec une programmation très chargée, la Foire du livre afro-canadien a attiré des foules nombreuses dans la capitale fédérale. Outre les œuvres d’auteurs francophones vendues en quantité dans cette activité, la francophonie dans son ensemble occupait une place à part.

D’ailleurs, sous le même thème du Salon, Voyager dans le monde francophoneune table ronde a exploré, le 25 octobre, la francophonie sous diverses facettes de l’histoire de la francophonie et de la langue française. Ainsi, le Salon invitait le public à un voyage historique, linguistique et culturel.

Parmi les autres thèmes abordés, où la francophonie est significative, on retrouve notamment, Dans un champ de mines : poésie et francophonie avec Véronique Sylvain ; Soirée poésie; Et si les anciens pays colonisés s’affranchissaient du français ?; et Français classique et français populaire.



L’échange entre l’écrivain congolais Alain Mabanckou et Blaise Ndala.

PHOTO: Nazaire Joinville


Dans le cadre de ce Salon, plusieurs discussions et tables rondes étaient inscrites au programme. C’est dans cette perspective que l’écrivain congolais Alain Mabanckou s’est entretenu avec Blaise Ndala le 26 octobre à propos de son dernier livre, Cette femme qui nous regarde. Riche en informations et en humour, cet échange a présenté non seulement l’ouvrage en question, mais aussi une bonne partie du parcours du titulaire du Grand Prix de Littérature de l’Académie française.

Par ailleurs, plusieurs auteurs ont exprimé leur enthousiasme d’avoir participé à ce Salon. «Mes œuvres sont inspirées de ma vie personnelleprécise Sarah Suzanne Matamba, une auteure d’origine congolaise. Je suis très heureux de participer à ce spectacle, qui me permet aussi de nous retrouver. Gaspard Dorélien, auteur haïtien, a également partagé son plaisir auprès du Courrier. Il était à l’honneur lors d’un échange vendredi 25 octobre, lors du Show.

La Foire du livre afro-canadien, qui s’est terminée le 27 octobre, se taille une place dans la ville d’Ottawa malgré le fait qu’elle soit organisée dans un milieu où le français est minoritaire. De plus, des visiteurs viennent d’autres provinces canadiennes pour y assister.

France
Livres

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Maryvonne Hellec publie son troisième livre
NEXT dix nouveautés dans la rubrique tests, pour réfléchir à l’actualité