Patrick Fréjaville : « L’Aveyron est au cœur de mes livres »

Patrick Fréjaville : « L’Aveyron est au cœur de mes livres »
Patrick Fréjaville : « L’Aveyron est au cœur de mes livres »

Bien qu’il mène une brillante carrière de cadre dans le secteur bancaire, Patrick Fréjaville, originaire de Cransac, a toujours eu une passion pour l’écriture. Il a déjà publié plusieurs ouvrages.

J’ai toujours écrit. Mais je publie depuis seulement sept ou huit ans. Le déclic, avoue-t-il, c’est quand j’ai reçu le prix de la fiction du Pays noir, en 2017. Cela m’a donné une certaine légitimité, de voir que mon œuvre pouvait plaire… » Un prix décerné pour la nouvelle « Destin », qui évoque le vie d’un jeune Cransacais rêvant de reprendre le domaine viticole familial de Marcillac. Mais ce « destin » clairement défini va être bouleversé par la mort subite de son père, la Seconde Guerre mondiale et la présence envahissante de. ‘un oncle.

Deux livres en préparation

Depuis, l’Aveyronnais a publié un roman (« Énigmes et Gourmandises ») et un conte pour enfants (« Le Noël extraordinaire de Lisa »). Et deux livres arrivent : un roman jeunesse qui paraîtra en juin et le premier tome d’un roman historique, prévu pour la fin de l’année. Un ouvrage qui s’annonce passionnant. Il faut dire que Patrick Fréjaville travaille abondamment sur ses écrits, prenant le temps de se documenter.

«Je suis une personne dans le besoin», admet l’auteur. « Je relis beaucoup pour être sûr que chaque mot est à sa place. Cela me permet d’enrichir le texte avec de nouveaux éléments, d’ajouter des anecdotes. Au point de reprendre des écrits parfois vieux de plusieurs années. « J’écris, je stocke, je réécris », sourit-il.

Cadre dans le secteur bancaire

Une activité qu’il « sacralise, le soir, de neuf heures à dix heures et demie – onze heures ». Car si l’Aveyronnais écrit assidûment, cela reste une passion, lui qui poursuit une carrière dans le secteur bancaire, cadre au sein de LCL. Et si son parcours professionnel l’a mené à travers la France, c’est dans le Tarn qu’il a finalement choisi de s’installer – plutôt que la région toulousaine – restant ainsi plus proche de ses racines, entre Bassin et Villefranchois. Cet Aveyron que l’on retrouve dans ses livres.

Passionné d’histoire

« C’est très agréable d’écrire sur des sujets qui vous plaisent, sur votre département », constate-t-il. « Cela me permet de visiter l’Aveyron, de m’immerger dans ces lieux afin d’étoffer mes personnages et de mieux décrire leur environnement. Pour le premier tome du roman sur la Première Guerre mondiale, je suis notamment allé à Laguiole et Millau.

Il faut dire que le Cransacois est passionné de géographie et d’histoire, sensibilisé par son beau-père, Pierre Bourdoncle, pharmacien à Decazeville et qui a longtemps collaboré à la Revue du Rouergue, participant également à la création de la Confrérie de l’estofi, et membre fondateur de l’association Vallée du Lot.

« Il était très impliqué dans la vie locale, se souvient Patrick Fréjaville, participant activement aux célébrations du 150e anniversaire de Decazeville », au milieu des années 1970. «C’était un puits de connaissances. Vous l’avez mis devant le tympan de l’église abbatiale de Conques et il vous a raconté toute l’histoire. Nous avons beaucoup discuté et il m’a donné le goût de l’histoire de l’Aveyron. Et quand cela nous intéresse, ajoute-t-il, nous y sommes souvent. surpris par ce que nous y trouvons.

En attendant sa retraite – « dans cinq ans » – Patrick Fréjaville poursuit inlassablement son travail d’écriture. « J’ai plusieurs livres d’avance, assure-t-il. “Dont un livre sur le rugby à Decazeville.” Lui qui se souvient avoir joué dans les ligues mineures, « aux heures de gloire du SCD ».

 
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