Roman, nouvelle ?
JONAS ET LE DOIGT COUPÉ de Claude Berger « auto-éditeur 2020 » 126,- pages
Une enquête menée par un commissaire fou (surnommé VDM), un peu alcoolique, un peu bourru, qui aime traîner le soir dans les bars sombres.
On pense à Marlow ou Rovere qui ont joué dans une série policière française. (et qui est également cité ici)
Même profil pour le policier dans cette histoire, muté à des tâches qui l’éloignent de ses collègues, secondé par un second un peu lent mais fidèle.
L’objet de l’enquête réside dans la découverte de deux doigts à deux endroits différents. Majors, porteurs d’alliance.
Ce petit roman ou cette nouvelle selon la définition que l’on peut donner à ses publications, présente des qualités évidentes mais aussi quelques défauts qui ternissent sa lecture. Ce sont ces mots et expressions qui atténuent un texte
Une fin délicate et surprenante. Une bonne lecture.
« Le doigt est dans la carafe… n’y touchez pas patron… je vous explique… on se retrouve demain midi, sur la place, au Bleu, autour d’un pastis.
VDM ne comprend pas tout de suite, puis s’en rend compte et s’engouffre dans le salon.
Il est là, il repose au fond de la carafe d’alcool de poire. Il repose verticalement, en appui contre le Williams, l’extrémité sectionnée en bas avec, à l’autre extrémité, le clou vernis rouge qui semble indiquer la direction de sortie. Il a dû s’enfoncer lentement dans le liquide tel un plongeur apnéiste pour se poser délicatement au fond.
Il trouve ce doigt sexy, à peine magnifié par l’effet grossissant provoqué par le verre de la carafe. Avec sa forme parfaite, sa finesse, ses petites taches de rousseur et son ongle chanelisé.
Oui,
