Analyse Aucune puissance au Moyen-Orient ne souhaite l’escalade. Mais depuis l’attaque directe de l’Iran contre Israël et la réponse de l’État juif, la guerre de l’ombre a cédé la place à une situation périlleuse qui rebat les cartes dans la région et au-delà.
Par Sara Daniel
Publié le 24 avril 2024 à 12h37Mis à jour 24 avril 2024 à 12h37
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Jusqu’alors, le conflit entre ces deux ennemis ontologiques se déroulait dans l’ombre. Elle s’est caractérisée par des assassinats de scientifiques iraniens organisés par le Mossad et par des tentatives iraniennes visant à cibler les intérêts israéliens à l’étranger, souvent par l’intermédiaire de ses mandataires régionaux qui combattaient l’État juif. Et puis, pour la première fois depuis sa création il y a quarante-cinq ans, la République islamique d’Iran a directement attaqué Israël.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, Téhéran a lancé plus de 300 missiles et drones contre son territoire. Certes, 99 % de ces projectiles ont été neutralisés, en grande partie par le système de défense israélien, le Dôme de Fer démontrant ainsi son efficacité. Les responsables israéliens ont bénéficié du soutien des États-Unis, leur principal allié, mais ont également reçu l’aide du Royaume-Uni, de la France et de la Jordanie. Cependant, la stratégie re…
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