« La planète poignardée et menottée

Le Congo reste marqué par les crues du fleuve éponyme, dont les niveaux d’eau ont monté cette année, au-delà des repères connus à ce jour, avec des effets très dévastateurs. Désormais, des vagues de chaleur avec des épisodes torrides et étouffants inondent l’air, notamment dans les grandes villes du pays. Ailleurs, sur d’autres continents, les incendies consument les forêts réduites à l’état d’enfers ardents. Que dire de la vague de pluies torrentielles ainsi que des inondations qu’ont connu certains pays du Golfe, notamment Dubaï, la capitale des Émirats arabes unis, noyée sous les averses. « La planète poignardée et menottée » gémit et crie de détresse et l’homme, principal acteur de ce déclin, en subit les conséquences.

Personne n’est prophète chez soi, a-t-on l’habitude de dire. De nombreux Congolais témoins de bouleversements climatiques qu’ils n’avaient jamais connu de mémoire d’homme s’accordent désormais sur ce que représente la vision écologique du Président Denis Sassou-N’Guesso, mise en avant par l’écrivain-chercheur congolais de renommée internationale, le Docteur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Les Devoirs de l’Humanité et de l’Environnement, dans ses œuvres, se révèlent prémonitoires.

Fin 2023, le fleuve Congo a de nouveau quitté son lit. Et là encore, les conséquences furent catastrophiques. Les pluies torrentielles – deux fois la moyenne – ont provoqué la plus forte crue de la région depuis six décennies, avec 6,20 mètres, contre 6,26 mètres en 1961. Dire que quelque chose ne va vraiment pas au niveau climatique. Et l’on craint fortement que cela ne devienne désormais la norme.

Dans ce qu’on appelle communément « la lutte pour la préservation des écosystèmes et la survie de l’humanité », les constats et analyses que dégage cet ouvrage du « messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement » pour paraphraser le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo, souligne une nouvelle fois l’action du président congolais.

Le président Denis Sassou-N’Guesso, à l’esprit éclairé, a perçu très tôt le danger du déséquilibre des écosystèmes et s’est engagé sans tarder dans la lutte pour sauver la planète.

La planète est confrontée à d’énormes difficultés causées par les activités humaines. Ce qui nous menace tous, en tant qu’espèce, et ce qui nous préoccupe le moins, c’est le changement climatique qu’on ne peut plus ignorer, qui constitue un fléau, au même titre que les endémies et les problèmes de santé mondiale. Elle détruit les humains et décime la biodiversité.

Une mauvaise planification urbaine et des infrastructures insuffisantes ont rendu certains pays africains vulnérables aux crues soudaines après des pluies intenses, devenues plus fréquentes en raison du changement climatique.

Les Émirats arabes unis et plusieurs pays du Golfe Persique ont été frappés par des pluies torrentielles sans précédent. L’équivalent de deux années de précipitations est tombé en quelques heures sur l’émirat. Les infrastructures ont été rapidement touchées et les villes inondées. Et Dubaï n’y a pas échappé.

Des incendies de forêt record frappent le Venezuela en raison de la sécheresse en Amazonie. Selon les dernières données publiées, cette sécheresse est due au changement climatique qui frappe la région de la forêt amazonienne.

Dans ses travaux, le docteur Michel Innocent Peya décrit une série de comportements humains qui mettent en danger notre planète et propose des recommandations.

Notre planète est en train de mourir. Elle subit les répercussions de l’action de l’homme qui, dans de nombreux cas, n’a pas anticipé la préservation des écosystèmes, sacrifiant parfois l’avenir de la planète au présent avec lequel il satisfait ses besoins.

Qu’il s’agisse de la terre, des forêts, des fleuves, des mers et des océans, ainsi que de l’air avec le climat, aucune région du globe n’échappe à ce péril dont, malheureusement, beaucoup ne semblent pas en prendre conscience.

« Une planète poignardée et menottée », dans cet ouvrage, le docteur Michel Innocent Peya, « ausculte » avec force détails notre planète dont le désastre, si l’on y prend garde, aura des effets quasi irréversibles qui augurent de la fin du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. .

Dans cette littérature engagée et altruiste, les idées de Denis Sassou-N’Guesso, reprises par Michel Innocent Peya dans son œuvre, se doublent de l’humble mission de se mettre au service de l’humain et de son environnement.

Le constat sur la situation à Dubaï est si évocateur car tout le monde s’intéresse au changement climatique, puisqu’une atmosphère plus chaude est aussi plus humide : pour chaque degré de température supplémentaire, la teneur en eau de l’atmosphère augmente de 7 %.

De là à subir des inondations catastrophiques, il y a lieu de dire que « la nature fait récolter à l’homme ce qu’il sème en le détruisant ».

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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

 
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