« La vidéo m’a tué » lance la révolution du télétravail

« La vidéo m’a tué » lance la révolution du télétravail
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Avec « La visio m’a tué », publié aux éditions Allary, Alexandre des Isnards explique comment les confinements successifs liés au Covid-19 ont modifié les façons de travailler. La visioconférence, par exemple, devenue incontournable, n’est pas sans conséquence.

Radio AirZen. La perception du télétravail est-elle différente selon les générations ?

Alexandre des Isnards. Depuis quatre ans, des gens arrivent sur le marché du travail. Ils ne connaissent que ce mode. Pour eux, changer leur mode de fonctionnement est inimaginable. Finalement, nous y arrivons tous. Cela devient pratique même pour ceux qui sont habitués au travail en présentiel. La vidéo est souvent adaptée car elle simplifie les choses. Même pour des réunions d’un étage à un autre, c’est plus simple. Nous avons le double écran. Nous pouvons partager des documents plus facilement. A l’inverse, en personne, on ne sait pas toujours si une chambre est libre. La vidéo simplifie toute la logistique de l’organisation d’une réunion.

La vidéo facilite-t-elle également les choses pour les participants ?

Bien sûr ! Des outils comme Teams permettent de réagir principalement avec des emojis. Il n’y a cependant pas d’émojis négatifs, car ils sont interdits. C’est une architecture de participation qui est positive. Imaginez, si vous faites une présentation lors d’une réunion en ligne et que quelqu’un lance un emoji de tomate. Cela pourrait créer une mauvaise ambiance, pas très corporate. Cela signifie que la technologie n’est pas neutre. Il s’oriente vers le positif.

Sur LinkedIn, par exemple, lors de la réception d’un message privé, les réactions possibles incluent un pouce levé et un rire, uniquement des émotions positives. Ainsi, nous sommes amenés à être positifs, même si c’est un positif forcé. Ce n’est pas une vraie liberté.

« La vidéo m’a tué », d’Alexandre des Isnards, Éditions Allary, 288 pages, 28,90 euros.

 
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