« Je dis à mon corps : tu n’es pas aux commandes, mon pote. » Jérôme Le Banner s’ouvre dans une interview passionnante sur son parcours de champion, repoussant toujours plus loin les limites de son corps et de son esprit. Une leçon de vie inspirante à découvrir…
Dans une interview exclusive pour le magazine L’Équipe, Jérôme Le Banner, combattant et acteur de renom, nous ouvre les portes de son univers. A 52 ans, celui surnommé « Wolverine » pour son incroyable capacité de récupération, revient sur son parcours hors du commun et sa philosophie de vie.
Un esprit d’acier forgé dans la douleur
Jérôme Le Banner n’est pas un homme comme les autres. Il a façonné son corps au fil des années grâce à des entraînements d’une rare intensité. ” Avant mon premier K1, pour faire mes tibias, je passais un rouleau à pâtisserie dessus », confie-t-il. Une méthode qui peut paraître extrême, mais qui lui a permis de repousser toujours plus loin ses limites.
Je dis à mon corps : « Tu n’es pas aux commandes, mon pote. »
Car pour Jérôme Le Banner, la douleur n’est pas un frein, mais un moteur. Il l’épouse, le transcende, pour atteindre des sommets. ” Je suis remonté sur le ring après avoir subi une grosse commotion cérébrale suite à un coup de tête lors du combat précédent, deux heures auparavant, ou avec un nez cassé, un avant-bras fracturé. », dit-il. Un esprit d’acier forgé dans la souffrance.
Un « Wolverine » aux capacités de récupération extraordinaires
Si Jérôme Le Banner peut ainsi repousser ses limites, c’est aussi grâce à ses capacités physiques exceptionnelles. ” J’ai une capacité de récupération supérieure à la moyenne. Sinon je serais mort il y a longtemps », confie-t-il avec une pointe d’humour. Un médecin l’a même surnommé « Wolverine », en référence au super-héros Marvel connu pour sa régénération accélérée.
Des capacités qui sont un miracle médical. Jérôme Le Banner raconte être revenu pour une échographie après avoir été diagnostiqué avec des problèmes cardiaques nécessitant la pose de stents. ” Il ne restait plus rien. Le médecin m’a dit : « C’est ce qu’on appelle un miracle. » »
L’écoute de son corps, un apprentissage au long cours
Mais même les plus grands champions doivent un jour se confronter à leurs limites. A 52 ans, Jérôme Le Banner commence à voir le bout. ” Je sais qu’à un moment donné, nous arrivons tous à la caisse », philosophe-t-il. Un ami lui a conseillé de déposer les armes, pour laisser à son corps le temps de récupérer.
Pour l’instant, mon corps reste un outil. Nous nous aimons. Parfois, nous avons des disputes, il n’y a pas que des hauts et des bas mais, à la fin, c’est moi qui gagne. Jusqu’au grand jour.
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Car Jérôme Le Banner le sait, un jour, son corps lui dira d’arrêter. Mais en attendant ce moment, il continue de repousser ses limites, avec cette rage de vaincre qui l’a toujours caractérisé. Une leçon de vie qui force le respect et l’admiration.
Le corps, ce compagnon de voyage
Tout au long de l’entretien, Jérôme Le Banner évoque avec une sincérité désarmante son rapport si particulier à son corps. Un corps qu’il a poussé dans ses retranchements, qu’il a malmené parfois, mais qu’il a toujours respecté. Car pour lui, le corps n’est pas un simple outil, c’est un compagnon de voyage.
Parce qu’un jour il dira : “Oh non, mon ami, c’est fini, cette fois on se retrouve là-haut.” »
Une relation faite de hauts et de bas, de victoires et de souffrances partagées. Mais toujours avec ce respect mutuel, cette complicité entre un homme et ce corps qui l’a porté au sommet de son art.
Une philosophie de vie inspirante
Au-delà du sport, c’est une véritable philosophie de vie que partage Jérôme Le Banner dans cet entretien. Une philosophie faite de dépassement de soi, de résilience face à la douleur, mais aussi d’écoute et de respect de son corps.
Des leçons qui résonnent bien au-delà du monde des arts martiaux. Car finalement, nous avons tous ce compagnon de voyage qu’est notre corps. Et c’est à nous d’apprendre à l’écouter, à la respecter, pour mieux avancer sur le chemin de notre vie.
Jérôme Le Banner nous offre ici un témoignage puissant, une plongée passionnante dans l’univers d’un champion hors du commun. Une invitation à repousser nos limites, tout en sachant les accepter. Car comme il le dit si bien : « Prenez-le, acceptez-le. » Une leçon de vie qui force l’humilité et le respect.
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