Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a été reçu vendredi par le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh. Ce dernier a pris le pouvoir après la chute de Bachar al-Assad accusé de crimes durant la guerre civile.
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17 janvier 2025 – 16h45
(Keystone-ATS) M. Chareh et le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, ont rencontré “une délégation de la Cour pénale internationale, conduite” par Karim Khan, a indiqué l’agence de presse officielle Sana, qui a également publié des images de la rencontre.
Le président déchu Bachar al-Assad, qui a fui vers Moscou, a refusé de coopérer avec la CPI, ne reconnaissant pas sa compétence sur son territoire.
-Rendre justice
Le groupe islamiste de M. Chareh, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a dirigé une coalition qui a renversé Assad le 8 décembre, plus de 13 ans après qu’une répression sanglante des manifestations anti-Assad ait déclenché une guerre qui s’est soldée par 500 000 morts.
Les nouvelles autorités ont promis de rendre justice aux victimes des atrocités commises pendant les décennies de règne du clan Assad, en s’engageant à juger les responsables de la torture des détenus. Ils ont exhorté la communauté internationale à remettre les personnes recherchées qui ont fui.
La CPI, basée à La Haye, n’a pas pu enquêter sur la Syrie parce que le pays n’a jamais ratifié le Statut de Rome, son traité fondateur.
En 2014, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité visant à renvoyer le cas syrien à la CPI.
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