Le directeur de la protection de la jeunesse de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, dont l’organisme a été placé sous tutelle par Québec en octobre après des révélations de La presse que les droits de dizaines d’enfants ont été violés, a quitté ses fonctions cette semaine.
Le CIUSSS de la région, responsable de la DPJ, n’a pas souhaité dévoiler les raisons ni les circonstances du départ de Martine Scarlett.
En octobre, La presse a révélé les conclusions d’un document d’enquête confidentiel de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (CDPDJ) selon lesquelles des enfants étaient placés trop rapidement dans des banques mixtes en vue d’être adoptés.
Lire le dossier « Fausses et omissions à la DPJ »
Des signalements contenant de fausses informations ont également été déposés devant les tribunaux par des agents de la DPJ, souvent insuffisamment formés et qui entretiennent des préjugés contre les parents issus du « système ».
Le jour de la publication de notre rapport, le ministre délégué aux Services sociaux, Lionel Carmant, a annoncé la mise sous tutelle de l’organisme, qualifiant les révélations d’abus d’« intolérables ».
Read the article ““Intolerable”: Carmant places the DPJ of Mauricie-et-du-Centre-du-Québec under supervision”
Depuis, Sonia Mailloux, ancienne directrice de la protection de la jeunesse à Laval, agit à titre d’experte et de soutien en protection de la jeunesse. Elle assurera l’intérim de la DPJ de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.
Avant d’être envoyé en renfort par Québec en octobre, Mmoi Mailloux avait été mandatée par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour « appuyer tous les DPJ du Québec afin de réduire les listes d’attente », selon une porte-parole du CIUSSS, poste qu’elle a occupé pendant trois ans. .
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