“Nous ne cherchons pas la guerre”
Washington et Téhéran n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 45 ans et Donald Trump a suggéré à plusieurs reprises au cours de sa campagne qu’Israël pourrait frapper les installations nucléaires iraniennes. « Nous réagirons à toute action. Nous ne craignons pas la guerre, mais nous ne la cherchons pas », a répondu le président Pezeshkian, par l’intermédiaire d’un traducteur, interrogé sur la perspective de frappes militaires israéliennes, avec l’accord des États-Unis, contre des sites nucléaires dans son pays.
Dans le même temps, son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi, a fait état mardi d’une volonté “sérieuse” de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni de reprendre les négociations sur ce programme nucléaire, issues des discussions de Genève.
Les tensions autour de l’énergie nucléaire civile iranienne – les grandes puissances soupçonnent Téhéran d’avoir des objectifs militaires depuis deux décennies – n’ont été ravivées que depuis que le président Trump s’est retiré en 2018 d’un accord international de 2015.
Ce texte, signé par les États-Unis sous la présidence de Barack Obama, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, proposait à l’Iran un allègement des sanctions en échange d’une limitation de ses ambitions nucléaires.
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