Avec la nouvelle élection de John Dramani Mahama, le Ghana vient de connaître son quatrième changement politique à la tête de l’Etat. Comment expliquer que le pays ait réussi à échapper à la spirale des coups d’État qui ont marqué son histoire ?
Huit ans après son départ du pouvoir et après deux tentatives de retour ratées, John Dramani Mahama est de retour à la tête du Ghana. Il a prêté serment aux côtés de sa vice-présidente, Jane Naana Opoku-Agyemang, première femme à occuper ce poste dans le pays.
Il a remporté l’élection présidentielle de décembre 2024 avec 56,6 % des voix, après avoir exploité les frustrations économiques du pays pour remporter les élections.
Sa victoire est historique, puisqu’il est le premier président de la quatrième République du Ghana (depuis le retour de la démocratie multipartite en 1992) à reprendre la présidence après avoir été évincé par les urnes.
Avec la nouvelle élection de John Dramani Mahama, le Ghana vient de connaître son quatrième changement politique à la tête de l’Etat. Comment expliquer que le pays ait réussi à échapper à la spirale des coups d’État qui ont marqué son histoire ? Je pose la question à mes invités sous l’arbre à palabres :
- Master Mamadou Ismaïla Konatéavocat et ancien ministre malien de la Justice.
- Baidessou Soukolguedirecteur exécutif de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA).
- Paul Amegakpopolitologue, président du Tamberma Institute for Governance (ITG).
Cliquez sur la photo (ci-dessus) pour écouter l’intégralité du débat.
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