Le président sud-coréen déchu Yoon Suk-yeol a de nouveau refusé mercredi de se présenter à un interrogatoire sur sa tentative ratée d’imposer la loi martiale. Il a été convoqué à 10h00 par le bureau d’enquête sur la corruption de hautes personnalités (CIO).
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25 décembre 2024 – 06h08
(Keystone-ATS) Mais il ne s’est jamais présenté, a annoncé l’équipe d’enquête. C’est la deuxième fois que M. Yoon, un ancien procureur, refuse d’obéir aux assignations à comparaître des enquêteurs. Il avait ignoré une première convocation le 18 décembre.
Dans les deux cas, les lettres de convocation ont été renvoyées à l’expéditeur après avoir été refusées. Le CIO a désormais le choix entre adresser une troisième convocation à M. Yoon et le faire comparaître de force, en demandant un mandat pour le traduire devant un tribunal.
“Rébellion”
Démis de ses fonctions par le Parlement le 14 décembre, M. Yoon est actuellement suspendu en attendant que la Cour constitutionnelle valide ou non la décision des députés. Il lui est interdit de quitter le pays.
Il est visé par une enquête pour « rébellion », un crime passible de la peine de mort, pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et envoyé l’armée au Parlement pour tenter de le museler, avant de reculer quelques heures plus tard. tard sous la pression des députés et de la rue.
Selon les médias sud-coréens, M. Yoon, 64 ans, refuse également d’accuser réception de la convocation qui lui a été adressée par la Cour constitutionnelle, qui tiendra vendredi une première audience sur son cas.
Le tribunal dispose de six mois pour confirmer ou annuler la destitution du président. Si elle opte pour la première solution, une élection présidentielle devra avoir lieu dans les deux mois.
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