Un suspect incarcéré après le meurtre d’un homme tué à coups d’épée

Un homme soupçonné de meurtre et de tentative de meurtre à l’épée à Palaiseau (Essonne) après une dispute autour d’une maison qu’il occupait, a été mis en examen et placé en détention provisoire dimanche soir, a indiqué à l’AFP le parquet d’Evry.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi lorsque trois hommes ont pénétré de force dans un pavillon, occupé par cet homme d’une quarantaine d’années.

Les trois hommes sont des salariés d’un chef d’entreprise, récent acquéreur de la maison et qui s’est rendu dans la maison vendredi après-midi pour demander au fils des anciens propriétaires de quitter les lieux illégalement occupés. En vain.

La porte d’entrée cassée

Le soir, après un repas d’entreprise arrosé organisé par ce chef d’entreprise dans ses bureaux, ces trois salariés, en état d’ébriété, décident d’exfiltrer le squatter manu militari.

Ils se sont rendus sur les lieux en voiture, ont défoncé la porte d’entrée et la porte de la chambre de l’occupant avant de le frapper pendant qu’il dormait, le blessant au visage.

Ce dernier s’est alors emparé d’un sabre standard et a frappé deux de ses agresseurs au ventre. Le premier est mort sur le coup, le deuxième, grièvement blessé, a réussi à s’enfuir avec difficulté, tandis que le troisième, indemne, s’est enfui et a appelé la police.

Le pronostic vital toujours engagé

Mis en examen pour violences aggravées pour avoir participé à l’expédition nocturne contre l’auteur présumé des coups de sabre, il a été mis en examen mais libéré sous contrôle judiciaire.

À leur arrivée sur les lieux, les agents de la Brigade anticriminalité ont constaté la mort d’un des agresseurs.

L’autre grièvement blessé était hospitalisé au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) où son pronostic vital était toujours engagé dimanche soir, a indiqué le parquet.

Une blessure profonde provoquée par une arme compatible avec le sabre

Le troisième agresseur, celui qui a été épargné par les coups de sabre, et l’occupant du logement, ont été placés en garde à vue, tout comme le chef d’entreprise.

La garde à vue de ce dernier a été levée sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, a indiqué le procureur de la République.

L’autopsie pratiquée sur la victime décédée a révélé une blessure profonde provoquée par une arme compatible avec le sabre retrouvée au domicile, ajoute la même source.

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