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Corne de l’Afrique : débat d’experts sur les risques liés aux eaux transfrontalières

Du 9 au 13 décembre 2024, des experts en gestion des catastrophes, en météorologie et en hydrologie de toute la région se sont réunis à Kampala, en Ouganda, pour relever les défis transfrontaliers posés par les sécheresses et les inondations dans la Corne de l’Afrique.

Organisé par le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR) en partenariat avec le Centre de prévisions et d’applications climatiques de l’IGAD (ICPAC) et soutenu par le projet CREWS (Climate Early Warning and Response Systems) (gestion des risques climatiques) pour la Grande Corne de l’Afrique , l’événement a renforcé la collaboration entre les pays et les entités régionales partageant des risques transfrontaliers, afin de consolider les systèmes d’alerte précoce.

Les trois quarts de la population de la Corne de l’Afrique vivent dans des bassins fluviaux et au-dessus des eaux souterraines partagées par plusieurs pays. Cependant, la région ne dispose pas encore de cadres institutionnels solides pour la gestion de ces bassins transfrontaliers.

« Le partage d’informations est essentiel pour une gestion efficace de nos ressources transfrontalières régionales », a déclaré Jully Ouma du Centre ICPAC de l’IGAD.

Dans ce contexte, l’atelier intitulé « Renforcer les systèmes d’alerte précoce et d’action rapide face aux extrêmes météorologiques, hydrologiques et climatiques » a réuni six pays : Djibouti, Éthiopie, Somalie, Soudan du Sud, Soudan et Ouganda, pour explorer des solutions communes.

Les participants ont travaillé sur des outils de prévision des inondations et de surveillance de la sécheresse, tels que le système East Africa Drought Watch de l’ICPAC. Ils ont également examiné les besoins en données et les prévisions extrêmes, tout en élaborant un projet de cadre pour la coopération transfrontalière, établissant une base pour l’échange de données en - réel et la coordination des efforts de gestion des risques.

Les discussions ont porté sur les protocoles de partage d’informations, une étape cruciale vers la création d’une plateforme cohérente pour les données sur les risques de catastrophe. Les sessions techniques ont également renforcé les capacités en matière de modélisation des inondations et des sécheresses.

« Les risques transfrontaliers obligent les partenaires à abattre les murs et les barrières en travaillant ensemble sur les aspects de la coopération et de la collaboration transfrontalières », a souligné l’hydrologue Benjamin Ssekamuli.

WN/as/lb/Sf/te/APA

 
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