Le Yi Peng 3 est toujours à l’arrêt dans le Kattegat. Un mois après les incidents survenus sur deux câbles (Arelion et C-Lion1), les 17 et 18 novembre, qui ont conduit la marine danoise à arrêter le vraquier chinois de 225 mètres de long, le 19 novembre. Il est toujours gardé par des moyens militaires. des pays voisins. Alors que lundi 16 décembre, deux navires allemands étaient au mouillage à proximité, mercredi 18 décembre, c’est un navire danois qui surveillait le navire chinois soupçonné de sabotage. Depuis des semaines, aucune information officielle n’a filtré sur l’enquête en cours.
La Chine a déclaré vouloir coopérer avec les enquêteurs, mais aucun d’entre eux n’a pu monter à bord du Yi Peng 3, malgré les demandes de l’Allemagne et du Danemark. Selon le Wall Street Journal (WSJ), qui cite des sources des services de renseignement occidentaux, les services secrets russes ont « encouragé » le capitaine chinois à procéder au sabotage en laissant une ancre posée sur le fond marin.
Interrogé lors d’un sommet à Tallinn, le président finlandais Alexander Stubb s’est montré circonspect, selon Yle, la chaîne publique nationale. « Nous essayons toujours de comprendre ce qui s’est passé. Pour l’heure, des discussions sont en cours avec les Chinois, les Danois, les Suédois et d’autres. Mais, au moins à ce stade, nous ne pouvons en aucun cas vérifier l’implication russe », a-t-il déclaré, ajoutant, après avoir commenté des informations non confirmées faisant état d’un échange entre Donald Trump et Vladimir Poutine, que « parfois les informations sont correctes, parfois elles sont fausses ». ».
Les deux câbles ont été remis en service fin novembre. Les travaux de réparation du câble C-Lion1 entre la Finlande et l’Allemagne ont été réalisés par le Cable Vigilance, un navire Optic Marine Service, exploité par Louis Dreyfus Armateurs. Cinia, opérateur du C-Lion1, a déclaré que la panne avait causé peu de perturbations à ses clients, grâce au transfert du trafic vers d’autres routes et à une réparation rapide.
© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans le consentement du ou des auteurs.
Related News :