Dans un communiqué, l’armée a indiqué que les unités engagées dans la région de Ménaka (est) « ont capturé Ahmad Ag Ditta, un des principaux dirigeants de l’EIGS ».
L’armée le présente comme « responsable d’un grand nombre d’exactions et d’exactions de toutes sortes contre des populations civiles innocentes et commanditaire d’attaques contre les forces armées maliennes ».
L’armée indique également que les opérations menées dimanche ont permis “la neutralisation de plusieurs combattants de l’EIGS ainsi que la récupération de divers matériels militaires, dont de nombreux engins explosifs improvisés”.
Depuis 2012, le Mali est en proie aux actions de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique et à la violence de groupes communautaires et crapuleux.
Depuis qu’elle a pris le pouvoir lors des coups d’État de 2020 et 2021, l’armée a rompu l’ancienne alliance avec la France, ancienne puissance dominante, et s’est ensuite tournée militairement et politiquement vers la Russie.
La mission de stabilisation de l’ONU au Mali (Minusma) a également pris fin en 2023, sous l’impulsion de la junte.
La semaine dernière, l’ONG Human Rights Watch a dénoncé dans un rapport les « atrocités » commises contre les civils par l’armée malienne et son allié russe Wagner, ainsi que par des groupes islamistes armés, depuis le retrait de la mission malienne. L’ONU il y a un an.
Par Le360 Afrique (avec AFP)
17/12/2024 à 7h06
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