Les frappes aériennes israéliennes ont ciblé des sites militaires syriens liés à l’armée de l’ancien président Bashar al-Assad dans les provinces côtières de Lattaquié et de Tartous, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme mercredi 11 décembre. OSDH). Pendant ce -, à Damas, la vie reprend peu à peu. Les étudiants retournent en classe et les universités ont rouvert. Cependant, le groupe islamiste HTS, qui a pris le pouvoir, traque les anciens partisans du régime de Bachar al-Assad. Une liste de ces anciens membres du régime a été publiée.
Nous nous rencontrons un rebelle en patrouille, équipé d’une tablette tactile, protégé par un garde cagoulé nommé Oussama Lech. « De nombreux partisans d’Assad ont posté des vidéos d’eux-mêmes en train de tuer des gens, il est donc facile de les retrouver. Et ce sont des missions de la branche militaire de notre groupe», explique-t-il.
Une liste publiée par le mouvement HTS est accessible sur sa tablette. Il présente les identités et les visages de plusieurs dizaines de responsables du régime al-Assad. « Qu’ils se rassurent, ceux qui n’ont pas été impliqués dans les meurtres peuvent reprendre leur vie sereinement », assure-t-il. Mais quel sort leur sera réservé ? Personne ne le sait.
A quelques kilomètres de là, on découvre un quartier pro-Assad. Des blocs de béton ont été installés à l’entrée de la rue. Les citoyens, anciens fonctionnaires, sont armés. « Nous ne laissons personne entrer dans le quartier. C’est le cheikh de la mosquée du village qui nous a fourni ces armes“, expliquent-ils. Depuis une semaine, des combats ont lieu dans ce quartier, mais les HTS ne s’y sont pas encore implantés.
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