L’armée américaine a annoncé lundi avoir tué 12 membres du groupe État islamique lors de frappes aériennes en Syrie qui ont ciblé « dirigeants, combattants et camps » du groupe djihadiste. Ces grèves ont été menées « pour empêcher le groupe terroriste de mener des opérations extérieures et pour garantir que l’EI ne cherche pas à profiter de la situation pour se reconstituer dans le centre de la Syrie »» a déclaré le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) dans un communiqué sur X.
“Il n’y a aucune indication de victimes civiles” à ce stade, précise le Centcom à propos de ces frappes menées selon Washington dans des zones autrefois contrôlées par le pouvoir de Bachar al-Assad, renversé le 8 décembre par une coalition de groupes rebelles dirigée par des islamistes radicaux après 14 ans de guerre civile. Le jour de la chute du régime, Washington avait déjà mené de nombreuses frappes contre les positions de l’EI.
Faire en sorte que l’État islamique « ne revienne jamais »
« Le Centcom, ses alliés et partenaires dans la région, ne permettra pas à l’EI de se reconstituer et de profiter de la situation actuelle en Syrie »a déclaré Erik Kurilla, général en chef du Centcom, dans le communiqué de presse. « Notre pays a travaillé très dur… pour assurer l’élimination du califat territorial de l’Etat islamique, pour garantir que cette menace ne revienne plus. Et il est impératif que nous poursuivions ces efforts. »a déclaré vendredi le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en visite à Ankara.
Les États-Unis disposent d’environ 900 soldats en Syrie et 2 500 en Irak dans le cadre de la coalition internationale réunie en 2014 pour combattre l’EI dans les deux pays.
France
Monde
Related News :