Nommé samedi par des députés élus grâce à des fraudes, l’ancien footballeur Mikhaïl Kavelashvili est rejeté par le président sortant et les manifestants pro-européens, qui poursuivent leurs actions.
Une humiliation. C’est ainsi que les manifestants pro-européens ont perçu l’élection, samedi, de celui qu’ils refusent de considérer comme leur nouveau président. « Je suis venu avec mon diplôme, encadré. Je suis plus qualifié que Kavelachvili être chef de l’Etat », Levan Gagachidze, un homme d’affaires d’une trentaine d’années, a déclaré devant un cordon de policiers, son « mortarboard » (chapeau porté lors de la remise des diplômes dans les universités américaines) sur la tête. Pendant que certains exhibaient leurs diplômes en ce dimanche matin froid et enneigé du 15 décembre, d’autres jouaient au football sur l’avenue Roustaveli. « Jouer au ballon, c’est tout ce que Kavelashvili peut faire, n’est-ce pas ? “, » lâche un responsable de l’aviation civile en dribblant.
Au-delà de sa capacité à assumer la fonction de chef de l’Etat, largement cérémonielle mais dotée néanmoins d’une certaine aura, Mikhaïl Kavelashvili est particulièrement critiqué.
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