RAPPORT D’AUDIENCE – Rappelant le principe d’individualisation des peines et soutenant que les accusés n’avaient pas conscience d’avoir commis un viol, les avocats pénalistes ont exhorté le tribunal à ne pas procéder à un « procès collectif » et à se détacher du la voix du peuple.
Durant deux semaines, trente-sept avocats se sont relayés à la barre du tribunal correctionnel du Vaucluse pour défendre les cinquante et un accusés des viols de Mazan. Un peu plus d’une trentaine réclamaient l’acquittement, alors même que le parquet avait requis entre quatre et dix-huit ans de prison pour les coaccusés de Dominique Pelicot.
Des réquisitions jugées par la défense « particulièrement grave », “disproportionné”, “injuste”, “déraisonnable”, “incompatible”. Les avocats dénoncent “un procès mondial”et « essai collectif »et « essai marathon »et « essai fluvial » où la notion d’individualisation des peines a été totalement écartée.
Bref, « c’est Outreau » bis, le résumé Me Louis-Alain Lemaire, comparant le procès pour viol de Mazan à ce fiasco judiciaire, et établissant un parallèle entre Dominique Pelicot et la mythomane Myriam Badaoui, qui a réussi à engloutir avec elle treize personnes (par la suite disculpées). « La tornade Pelicot a tout dévasté sur son passage. UN…
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