Trois frères new-yorkais arrêtés et accusés d’agression sexuelle

Le district sud de New York a annoncé mercredi l’inculpation de trois frères, Alon, Oren et Tal Alexander, pour des accusations de « trafic sexuel » portant sur une période s’étendant de 2010 à 2021. Arrêtés à Miami, les jumeaux Alon et Oren Alexander et leur frère, âgés respectivement de 37 et 38 ans, est accusé d’avoir « exploité sexuellement » des dizaines de femmes en utilisant leur réseau professionnel de l’immobilier de luxe.

Selon le communiqué officiel du parquet de New York, les prévenus sont poursuivis « seuls et ensemble » pour « exploitation sexuelle, notamment drogue, agressions sexuelles et viols répétés sur des dizaines de femmes victimes ». Les accusés auraient également utilisé différents types de drogues, notamment du GHB, des champignons et de la cocaïne, pour maîtriser leurs victimes avant les attentats.

Les Golden Boys de l’immobilier de luxe

Oren et Tal Alexander sont les fondateurs de la société immobilière Official, avec des bureaux à Miami et à New York. Ils affichent des ventes totalisant plus de 7 milliards de dollars, principalement sur les marchés de New York, du sud de la Floride et d’Aspen, au Colorado.

Deux ans avant ces accusations, un article du New York Times mettait en avant leur réussite professionnelle, avec notamment la vente d’un penthouse de plus de 2 000 mètres carrés à Manhattan pour plus de 234 millions de dollars.

Richesse et statut pour contraindre les victimes

Les procureurs affirment que les frères Alexander ont utilisé « leur richesse et leur statut » pour contraindre les victimes à des actes sexuels. Ils sont accusés d’organiser des événements, des voyages et de proposer des hébergements de luxe pour attirer et séduire les femmes.

Susan Necheles, l’avocate d’Oren Alexander, a déclaré que son client était innocent. “Les preuves montreront que ni lui ni ses frères n’ont commis de crime”, a-t-elle déclaré à USA Today. Les trois frères risquent une peine allant jusqu’à la prison à vie. L’enquête se poursuit et le parquet a invité d’éventuelles autres victimes ou témoins à se manifester.