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Sortie de l’Otan, aide à l’Ukraine, immigration… ce qu’il faut retenir de l’interview de Donald Trump

La menace est claire. Dans une interview accordée à NBC News, Donald Trump a menacé que les États-Unis quitteraient l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) si les Alliés ne payaient pas davantage. Un risque important pour cette alliance militaire, créée en 1949, déjà fustigée par Donald Trump lors de son premier mandat, qui perdrait alors le poids de la première puissance militaire mondiale.

Lors de cet entretien, le futur chef de l’Etat a abordé d’autres sujets sensibles, comme la guerre en Ukraine, l’immigration ou encore le droit foncier aux Etats-Unis. Voici ce dont vous devez vous souvenir.

Une possible sortie de l’OTAN ?

« S’ils paient leurs factures et nous traitent équitablement, la réponse est Absolument, je resterai à l’OTAN », a déclaré le futur président américain dans un entretien à NBC News, avant de répondre : « absolument » à la question de savoir s’il envisagerait autrement de quitter l’Alliance atlantique.

Le traité de l’OTAN prévoit une réponse des membres si l’un d’eux est attaqué. Lors d’une réunion dans l’État de Caroline du Sud, Donald Trump avait déjà déclaré que s’il était réélu, il ne garantirait plus la protection de l’OTAN contre la Russie. Il a ainsi fait état d’une conversation avec l’un des chefs d’Etat de l’Otan, sans le nommer. « L’un des présidents d’un grand pays s’est levé et a dit : Eh bien, monsieur, si nous ne payons pas et que nous sommes attaqués par la Russie, nous protégerez-vous ? » a déclaré le milliardaire avant de dévoiler sa réponse. « Non, je ne te protégerai pas. En fait, je les encouragerais à faire de vous ce qu’ils veulent. Vous devez payer vos dettes. »

Vers une baisse de l’aide à l’Ukraine

Donald Trump a également estimé que l’Ukraine devrait “probablement” s’attendre à moins d’aide de la part des Etats-Unis à son retour au pouvoir, dans une interview diffusée dimanche mais enregistrée avant sa rencontre samedi à Paris avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

“Oui, probablement, bien sûr”, a répondu le futur président américain à la question de NBC News de savoir si l’Ukraine devait se préparer à une réduction de l’aide américaine lors de son entrée en fonction le 20 janvier, avant de réitérer qu’il essayait de mettre fin au conflit avec la Russie.

Une volonté d’expulser tous les clandestins…

C’était l’un des thèmes phares de sa campagne, Donald Trump n’a pas attendu longtemps avant d’y revenir. Le futur président américain a déclaré à la chaîne américaine qu’à son retour au pouvoir, il s’efforcerait d’expulser tous les immigrants illégaux des Etats-Unis.

“Je pense que nous devons le faire, et c’est difficile, c’est une chose très compliquée à faire”, a-t-il répondu au journaliste qui venait de lui demander s’il comptait poursuivre cette politique migratoire rentable. ça coûte quoi ?

…Et pour en finir avec le droit du sol

Donald Trump s’est également exprimé sur la question des droits fonciers aux Etats-Unis. « Vous savez que si quelqu’un met le pied, un seul pied (…) sur notre territoire : Félicitations, vous êtes désormais citoyen des États-Unis d’Amérique », a-t-il déclaré sur NBC News. Il s’avère par ailleurs que le droit foncier aux Etats-Unis ne concerne que les personnes nées sur le territoire. “On va y mettre un terme parce que c’est ridicule”, a-t-il encore promis. Interrogé sur la manière dont il compte abroger ce droit inscrit dans la Constitution, Donald Trump n’a pas fourni de précisions.

 
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