DÉCRYPTION – Le « Parti de Dieu » veut maintenir son influence sur la communauté chiite ciblée par les bombardements, mais manque d’alliés hors du Liban pour engager les milliards nécessaires à la réhabilitation de l’habitat détruit.
« Nous allons procéder à la reconstruction. C’est crucial. Nous disposons des instruments nécessaires pour cela. » C’est à travers cet engagement que le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, s’est adressé au « phase après » dans son premier discours après le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre. Car, même si le parti chiite allié de l’Iran clame haut et fort avoir remporté un « victoire » face à Israël, par le simple fait de l’avoir « empêché d’éliminer la résistance », son nouveau leader est conscient de la nécessité de panser les blessures de la communauté chiite, ciblée presque exclusivement par les frappes israéliennes.
« Nous collaborerons avec l’État et toutes les organisations internationales et pays qui veulent aider le Liban pour qu’il renaît encore plus beau qu’avant. », a ajouté Cheikh Naïm Qassem, affirmant vouloir « honorer une promesse de notre Sayed ». La référence à la figure tutélaire de Hassan Nasrallah…
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