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Dans la région de Nabatieh au Liban, les habitants découvrent leurs villages détruits

Suite au cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban, les habitants déplacés retournent dans leurs villages.

Publié le 29/11/2024 16:36

Temps de lecture : 1min

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Nabatieh, Liban, 28 novembre 2024 (AFP)

Au Liban, l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, mercredi 27 novembre à l’aube, a poussé des milliers de civils à emprunter la route du sud pour regagner leurs villages. Mais une fois sur place, beaucoup ont dû rebrousser chemin après avoir découvert leur maison détruite ou leur village inhabitable.

A quitter la ville Nabatieh dresse un barrage routier tenu par l’armée libanaise. Au-delà, derrière le fleuve Litani, se trouve une région dévastée par deux mois de bombardements.

Ali conduit une petite camionnette. Il a tenté en vain de s’approcher de son village de Kfar Kala, adossé à la frontière. “J’ai vu ma maison de loin, dit-il. Il est totalement détruit. Nous ne pouvions pas entrer dans le village car l’ennemi est toujours là. C’est notre armée nationale qui nous l’a dit.

Dans le ciel, un drone surveille les mouvements. Le bourdonnement est incessant. Marwan conduit une voiture chargée de bagages. Il revient du village de Kfar Chouba, également en première ligne.

« C’est devenu un village fantôme, tout est détruit. Nous ne pouvons pas vivre là-bas.

Après ce constat, Marwan pointe la responsabilité du Hezbollah, qu’il accuse d’avoir déclenché une guerre dévastatrice pour le Liban. “Le pays tout entier est en ruines. On ne veut pas du Hezbollah, c’est fini, assure-t-il. Ce que nous voulons, c’est l’armée libanaise. C’est tout. Le Hezbollah, c’est fini ! En 2006, notre village a été complètement détruit. Personne ne nous a aidé et nous nous retrouvons aujourd’hui dans la même situation.

Une histoire qui se répète, comme une fatalité que de plus en plus de Libanais refusent d’accepter.


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