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Des voix du Sud pour le climat

BAKU, Azerbaïdjan – L’objectif central de la COP29 était de conclure un nouveau pacte financier pour aider les pays du Sud à s’adapter et à se protéger contre les effets du changement climatique.

À Bakou, les représentants de près de 200 pays ont convenu que d’ici 2035, les pays développés augmenteraient leur aide financière aux pays en développement de 100 à 100. au moins 300 milliards de dollars par an.

Cette augmentation est bien inférieure aux 1 300 milliards réclamés par les pays du Sud, où les bouleversements climatiques bouleversent la vie.


Mahryan Sampaio Rodrigues, de l’Institut d’études socio-économiques du Brésil.

Photo : Radio-Canada / Étienne Leblanc

L’accord que nous avons adopté est inacceptable. Elle n’est pas du tout à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés chez nous. Au Brésil, le changement climatique n’est pas un concept abstrait que l’on voit à la télévision, ce sont les sécheresses ou les inondations qui tuent des gens et ruinent notre vie quotidienne.


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Harjeet Singh, directeur de l’engagement mondial pour l’Initiative du Traité de non-prolifération des combustibles fossiles.

Photo : Radio-Canada / Étienne Leblanc

Ce sommet a mis à mal la relation de confiance entre le Nord et le Sud. Comment allons-nous sauvegarder le multilatéralisme si tel est le cas ? Certains voient ce processus comme une opportunité de gagner de l’argent grâce aux prêts ; Or, ce sont des dons qui sont nécessaires pour donner une impulsion à l’action climatique.


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Zainab Abdullahi, Réseau africain pour la justice climatique

Photo : Radio-Canada / Étienne Leblanc

Les femmes sont celles qui subissent le plus intensément le changement climatique, car ce sont elles qui prennent soin de la famille, en veillant à ce qu’il y ait toujours de la nourriture sur la table et de l’eau pour boire et se laver. . Les femmes devraient être au cœur des décisions visant à lutter contre le changement climatique, car elles en font l’expérience au quotidien.


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Juan Carlos Monterrey Gomez, négociateur en chef pour le Panama

Photo : Radio-Canada / Étienne Leblanc

Il est clair que nous aurions pu faire mieux. J’espère que nous tirerons les leçons des erreurs et des échecs de ce sommet. Mais nous ne pouvions pas nous permettre un nouvel échec comme celui qui s’est produit lors de la COP de Copenhague en 2009 ; il a fallu des années pour rétablir la confiance par la suite. Là au moins, nous avons une base sur laquelle nous pouvons travailler et c’est pourquoi nous avons accepté ce texte.


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Sena Alouka, négociateur pour le Togo

Photo : Radio-Canada / Étienne Leblanc

1 300 milliards de dollars, ce n’est rien du tout, car l’argent est déjà là. Il s’agit simplement d’être créatif. En taxant les ultra-riches, en taxant les industries polluantes ou en redirigeant les subventions à l’industrie des énergies fossiles vers des aides financières, nous pouvons trouver l’argent.


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Lydinyda Nacpil, militante philippine des droits humains

Photo : Radio-Canada / Étienne Leblanc

Les montants proposés sont insultants, d’autant plus que le texte est très vague sur la nécessité d’avoir des dons d’argent public, et pas seulement des prêts d’institutions privées, ce qui accroît nos problèmes d’endettement. Les pays du Sud auraient dû refuser cet accord.


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Souleymane Ouattara, expert en éducation environnementale du Burkina Faso

Photo : Radio-Canada / Étienne Leblanc

Il faut développer la solidarité. Pour empêcher nos jeunes d’Afrique de prendre la mer pour rejoindre l’Europe ou rejoindre des groupes islamistes violents, qui nous tuent et détruisent tous nos espoirs de développement. Le climat actuel détruit particulièrement les jeunes. Nous devons aider, car les conséquences reviendront comme un boomerang d’une manière ou d’une autre.


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Anabella Rosemberg, une Argentine du Réseau International Action Climat

Photo : Radio-Canada / Étienne Leblanc

Les États-Unis ont freiné leur ambition lors de cette conférence ; ils veulent gommer la responsabilité des pays développés vis-à-vis des pays en développement, notamment en matière d’apport de fonds publics. Et d’autres pays développés profitent de l’occasion pour les suivre. C’est un Accord de Paris qui n’a plus de cœur, le financement climatique est le cœur de cet accord.


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Mashkur Abdulhamid Isa, du Nigéria, militant du Partenariat des jeunes pour la paix et le développement

Photo : Radio-Canada / Étienne Leblanc

Nous sommes ici depuis deux semaines et qu’est-ce qui s’est passé ? Pas beaucoup. Pour nous au Nigeria, les effets du changement climatique sont très concrets. Nous venons de connaître des inondations catastrophiques. De plus, l’industrie pétrolière du pays détruit les terres et les citoyens en subissent les conséquences.

 
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