La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien.
Publié le 23/11/2024 10:23
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“C’est une décision d’une cour de justice indépendante, elle doit être respectée”insiste samedi 23 novembre sur France Inter l’eurodéputée française Valérie Hayer, présidente du groupe Renew au Parlement européen, alors que la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
L’eurodéputé français explique que la France fait partie de la centaine d’Etats membres de la CPI et est donc « lié par les statuts de la Cour pénale internationale ». Les États signataires du traité fondateur de la CPI sont théoriquement tenus d’arrêter Benjamin Netanyahu s’il entre sur leur territoire. L’émission de ce mandat d’arrêt limite effectivement la capacité du Premier ministre israélien à voyager à l’étranger.
Valérie Hayer rappelle également que ces mandats d’arrêt « concerne les gens et non un pays ». « Nous ne mettons pas sur le même plan un Etat démocratique, Israël, et le Hamas, qui est un groupe terroriste qui a perpétré ces attentats innommables du 7 octobre »souligne-t-elle.
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