De nature très tactile, Emmanuel Macron est connu pour nouer facilement des liens avec ses homologues, au point de donner lieu à de jolies « bromances », comme avec Justin Trudeau. Lors du sommet du G20 à Rio de Janeiro, lundi 18 novembre, c’est avec un autre chef d’État que le président français est apparu complice, Javier Milei, le président argentin. Les deux hommes ont été vus échangeant des accolades, des tapes dans le dos et même des chuchotements lors de la traditionnelle photo de groupe.
Or, nos confrères de France Info assurent qu’Emmanuel Macron a été reçu « froidement » samedi en Argentine par son homologue ultralibéral en matière économique, ultra-conservateur en termes de valeurs et radicalement climato-sceptique – des idées proches de celles défendues par Donald Trump, dont il a célébré la victoire en personne à Mar-a-Lago. Leur dîner en tête-à-tête puis leur entretien de dimanche semblent avoir porté leurs fruits.
Le reste après cette annonce
Le Mercosur au cœur des débats
En Argentine, Emmanuel Macron est venu justifier son opposition à la signature d’un accord de libre-échange avec les pays du Mercosur, dont l’Argentine fait partie, et contre lequel les agriculteurs français s’inscrivent actuellement. “J’ai dit très sincèrement et très clairement au président argentin que la France ne signerait pas aujourd’hui ce traité du Mercosur en l’état”, a déclaré Emmanuel Macron, assurant : Javier Milei “m’a dit lui-même qu’il n’était pas satisfait” de ce texte. La France continuera “à tenir le bras de fer aussi longtemps que nécessaire” avec la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen contre le traité de libre-échange UE-Mercosur, a également déclaré mardi la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon. sur TF1.
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