Publié le 15 novembre 2024 à 05h22.
Il suffit d’un geste, d’une plaisanterie déplacée. Un email « plaisantant » qui n’amuse que très peu. Quand les avancées franchissent la limite du flirt, la lourdeur s’installe et empoisonne le climat de travail. Certains oseront s’exprimer et lutter contre l’impunité. Beaucoup, cependant, restent murés dans le silence.
En Suisse, 15% des salariés déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail au cours des douze derniers mois, selon les chiffres de l’Office fédéral de l’égalité entre les femmes et les hommes (BFEG) et du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco). Publiée en 2022, l’enquête montre que le harcèlement sexuel touche les femmes dans neuf cas sur dix, et que 95 % des auteurs étaient des hommes. Plus récemment, en juin dernier, une étude commandée par la Ville de Genève révélait que 40% des femmes et 30% des hommes au sein de l’administration communale étaient impactés par du harcèlement sexiste et sexuel.
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