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la dignité humaine, première victime des conflits armés

Le monde devrait changer de paradigme pour comprendre les conflits armés, dont la première victime reste la dignité humaine, estime un ancien militaire spécialisé dans la sécurité internationale, qui vient de publier un témoignage poignant plaidant pour la paix en ce jour du Souvenir.

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Publié aux Éditions du Journal, le livre « Dog of War » de Max LaCroix nous plonge dans de sombres réalités, retraçant son expérience personnelle de gardien de la paix dans plusieurs zones de conflits, notamment en Libye, en Afghanistan, au Sri Lanka et en Haïti.

« Je parle de conflits, de crises, de guerres à l’échelle mondiale, mais aussi à l’échelle personnelle. Cela signifie l’impact sur les humains. Mais je parle définitivement d’espoir et de paix dans le livre», a déclaré M. LaCroix en entrevue à TVA Nouvelles lundi soir.

Lassé des guerres, l’ancien militaire revenu marqué à vie après son expérience dans les zones de conflits armés a retenu deux leçons, à savoir le sacrifice et la liberté qui ne doivent pas être tenues pour acquises.

Face à la multiplication des conflits et des tensions diplomatiques à travers le monde, l’invité de TVA Nouvelles estime que le monde devrait regarder un autre modèle et revenir à l’essentiel pour établir des options qui renforcent la dignité humaine.

« N’y a-t-il pas d’autre moyen de gérer nos conflits et aussi ceux qui combattent pour nous ? Je pense que l’homme veut vivre une vie simple, travailler, rentrer chez lui, construire, s’établir. La majorité des hommes ne veulent pas se battre», a soutenu M. LaCroix.

Dans son opus qui invite à la réflexion, l’auteur de « Dog of War » dénonce la « grosse machine » de l’industrie de guerre, qui a fait beaucoup d’argent ces dernières années, du fait de la multiplication des conflits armés.

« L’industrie de guerre est une grosse machine. […] Nous investissons dans l’industrie qui nous aide à détruire, alors que nous pourrions peut-être prendre cet argent, une fraction de cet argent et construire avec », a-t-il soutenu.

-Écoutez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.

 
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