Dans son système de « 13 critères de victoire », il en avait pourtant attribué 9 à Kamala Harris. Mais pourquoi le démocrate n’a-t-il pas gagné ? « Puis-je me tromper ? Bien sûr!”a commenté Allan Litchman, reconnaissant les failles de son système. “Le problème fondamental réside dans les critères, pas dans mon interprétation.”
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Comme le relaye Le Parisien, l’historien détaille plusieurs éléments qui ont perturbé le bon fonctionnement de sa démarche. Tout d’abord, il pointe du doigt le comportement des démocrates, qui n’ont pas fait preuve de stratégie en discréditant Joe Biden et leur propre gouvernement. “Je n’ai jamais vu cela auparavant et j’étudie la politique américaine depuis la fondation de notre pays”précise-t-il.
Pour Allan Litchman, le fait que Kamala Harris n’ait pas participé aux primaires démocrates a également joué un rôle. Elle a profité de son statut de vice-présidente mais n’a pas bénéficié du soutien de l’ensemble du parti.
L’historien a également été « surpris » par «l’explosion de phénomènes qui existaient auparavant, mais pas de manière aussi prononcée. Un paramètre en particulier dont il n’avait pas mesuré la force : la désinformation. Et à ce niveau, un homme a laissé sa marque : Elon Musk. « Il était le directeur de cette désinformation. Ses publications ont été vues deux milliards et ont propagé de la désinformation. Pas seulement sur l’économie, mais aussi sur l’immigration, les minorités… On n’a jamais vu ça à cette échelle”dit-il.
Enfin, Allan Litchman regrette et dénonce une dernière chose : les propos misogynes, racistes et xénophobes qui ont marqué la campagne.
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