Omar Hilale attribue la paternité politique de cette proposition de partage du Sahara à l’Algérie. « Ni l’ancien envoyé personnel, James Baker, ni l’actuel, Staffan de Mistura, n’étaient à l’origine de cette idée de partition. Ce n’étaient que des messagers de l’Algérie», a déclaré le diplomate marocain lors d’un point de presse tenu à la suite de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution sur le Sahara.
Le représentant du Maroc auprès de l’ONU a rappelé que cette proposition avait été présentée pour la première fois par l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika le 2 novembre 2001, lors de sa rencontre avec James Baker à Houston. Elle a ensuite été évoquée par l’ancien représentant permanent de l’Algérie à New York, Abdellah Baali, dans sa lettre au président du Conseil de sécurité du 22 juillet 2002, avant d’être remise sur la table, lors de la visite de De Mistura à Alger au début. de l’année, a poursuivi Omar Hilale.
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L’Algérie utilise la partition du Sahara comme “un exutoire habituel à ses déboires diplomatiques”, a insisté l’ambassadeur du Maroc, évoquant les pressions que subit l’Algérie de la part du Conseil de sécurité pour revenir à la table ronde, ainsi que la reconnaissance de la marocanité. du Sahara par les États-Unis et la France, et le soutien des pays membres de l’UE au plan marocain d’autonomie, sans oublier l’ouverture d’une trentaine de consulats à Laâyoune et Dakhla, au Sahara marocain.
Omar Hilale a réitéré la position claire et ferme du Maroc par rapport à cette proposition algérienne, affirmée par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères : « La souveraineté du Maroc sur son Sahara et son intégrité territoriale n’ont jamais été sur la table des négociations ». Le diplomate algérien a rappelé que le serment de fidélité prêté par les Marocains lors de la Marche verte devant le roi Hassan II est une preuve de l’allégeance des tribus sahraouies aux souverains marocains. Le sang des Forces armées royales versé pour la défense et la préservation du Sahara ne sera pas vain, a-t-il conclu, rejetant l’idée d’une partition du Sahara.
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