Michel Barnier est arrivé ce vendredi 18 octobre en début d’après-midi à Menton, pour évoquer les moyens de renforcer le contrôle aux frontières et de lutte contre l’immigration clandestine avec deux ministres transalpins, Antonio Tajani (Affaires étrangères) et Matteo Piantedosi (Intérieur).
Le chef du gouvernement est accompagné de son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleaudont les positions sur les questions migratoires sont considérées comme proches de celles du Rassemblement national… et de la Première ministre italienne d’extrême droite, Giorgia Meloni.
Début octobre, les gouvernements français et italien ont convenu de créer, début 2025, une unité de coopération pour échanger des renseignements sur les réseaux de trafic de migrantssur le modèle d’une structure opérant depuis 2020 entre la France et le Royaume-Uni.
Accord controversé en Italie
Après un réunion de travail à la Villa Maria Serenaloin des micros et des caméras, les quatre hommes ont dû se rendre le centre de coopération policière et douanière situé à Ponte San Ludovico (Vintimille).
Michel Barnier et Bruno Retailleau devaient alors revenir dans la cité des citrons pour visiter les locaux du service départemental de police aux frontières (PAF) et le poste frontière de Saint Ludovic.
Cette visite officielle intervient après que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé lundi soir une loi visant à faciliter l’expulsion des migrants en situation irrégulière.
Giorgia Meloni conclut qu’elle est mise à l’écart un accord controversé avec l’Albaniece qui permet à l’Italie d’envoyer des migrants dans ce pays.
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