News Day FR

Une nouvelle loi sur l’immigration “ne me semble pas totalement prioritaire”, déclare Gabriel Attal

Par Le Figaro avec AFP

Publié
il y a 1 heure,

Mis à jour il y a 52 minutes

»
data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>

Le chef des députés macronistes a défendu le bilan du camp présidentiel, à l’origine de la loi immigration adoptée en janvier dernier.

Annoncée dimanche par le gouvernement, la nouvelle loi sur l’immigration qui est prévue pour début 2025 peine à convaincre Gabriel Attal. Invité de France Inter ce lundi matin, le chef des députés macronistes a affirmé qu’un nouveau projet de loi ne lui semblait pas “pas totalement prioritaire”. “Faire une loi pour la loi, sans nous expliquer ce qu’elle contiendrait, ne me semble pas être une priorité totale”a déclaré l’ancien premier ministre. « Faire une loi pour faire une loi n’a aucun sens »il a insisté. « Nous avons adopté il y a moins d’un an une loi sur l’immigration, avec des mesures dont certaines ne sont pas encore en vigueur puisque les décrets n’ont pas encore été pris »noted the president of the Ensemble pour la République (EPR) group.

Le gouvernement a annoncé dimanche une nouvelle loi sur l’immigration, dont l’examen pourrait commencer dès «début 2025» au Parlement, un an seulement après le précédent texte sur le sujet qui avait fracturé la majorité à l’Assemblée nationale. « Il faudra une nouvelle loi »notamment pour permettre “la prolongation” de « détention administrative » des clandestins jugés dangereux, a expliqué la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon. L’une des options envisagées consiste à augmenter la durée maximale de détention de 90 à 210 jours, ce qui n’est actuellement possible que pour des infractions terroristes. « Nous ne nous empêchons pas de réfléchir à d’autres aménagements »a ajouté le porte-parole, jugeant qu’il ne devrait pas y avoir “pas de tabou quand il s’agit de protéger les Français”.

« Nous l’avons fait en prolongeant la période de conservation. Nous l’avons augmenté de 45 à 90 jours” par une loi de 2018, a répondu Gabriel Attal. « Ce qui est prioritaire, c’est d’agir pour que l’État puisse véritablement contrôler qui entre et qui sort » du pays, a-t-il déclaré.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :