Les nombreux conflits au Liban ont toujours entraîné d’importants mouvements de population, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’étranger. La guerre en cours au Liban, entre Israël et le Hezbollah, a également généré son lot de départs de Libanais et de non-Libanais en quête de paix et de sérénité, loin des bombardements. Les chiffres sont significatifs !
Les nombreux conflits au Liban ont toujours entraîné d’importants mouvements de population, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’étranger.
La guerre en cours au Liban entre Israël et le Hezbollah a également généré son lot de départs vers diverses destinations. Les chiffres ne sont pas encore très précis, mais restent significatifs.
Ainsi, la compagnie aérienne nationale Middle East Airlines (MEA) a révélé que, les compagnies étrangères ne desservant plus l’aéroport international de Beyrouth (AIB), elle opère en moyenne, par jour, 36 vols au départ et 36 vols à l’arrivée, et transporte 130 000 passagers. , dont 110 000 départs et 20 000 arrivées.
Le président du Syndicat des propriétaires d’agences de voyages, Jean Abboud, se fondant sur les données fournies par l’aéroport, est d’accord avec cela. Il indique ainsi à Ici Beirut qu’une trentaine d’avions de la MEA, la seule à desservir le Liban, décollent en moyenne par jour de Beyrouth avec pas moins de 150 passagers chacun à bord… Ce qui signifie qu’environ 4 000 à 4 500 Libanais et étrangers sont quitter le pays chaque jour depuis l’exacerbation du conflit entre Israël et le Hezbollah.
Les principales destinations des Libanais sont le Canada et l’Europe. « Ils retrouveront des cousins, des frères, des sœurs ou tout simplement leurs enfants », explique-t-il.
Les femmes et les enfants vont souvent chercher le père de famille qui travaille dans des pays arabes, comme le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Koweït, ou en Afrique. « De nombreuses familles ont également pris l’avion pour l’Irak », note-t-il.
Néanmoins, la destination numéro un reste la Turquie, assure M. Abboud. En effet, la compagnie nationale libanaise opère trois à quatre vols quotidiens vers Istanbul. Selon lui, tous ne restent pas en Turquie et continuent vers le continent américain, l’Europe ou l’Extrême-Orient, l’aéroport d’Atatürk desservant de nombreuses capitales. Il constate que les avions sont bondés au départ de Beyrouth, mais très peu occupés à l’arrivée.
Quant aux départs par voie terrestre, aucun chiffre n’est encore disponible.
Quant aux départs par voie maritime, les chiffres ne sont pas clairs. On sait seulement que des départs sont prévus trois fois par semaine depuis le port de Tripoli et que des yachts font la navette entre le Liban et Chypre depuis Dbayeh ou Jounieh. Cependant, les prix restent exorbitants, allant de 1 500 à 2 000 dollars pour rejoindre Larnaca, à Chypre.
Il convient de rappeler dans ce contexte qu’en 2006, lors du conflit entre Israël et le Hezbollah, environ 916 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du Liban, contre plus d’un million en 2024, selon les chiffres officiels, et 220 000 ont quitté le pays, selon un rapport. rapport établi par le Haut Comité de Secours.
En 2006, la guerre a provoqué une crise humanitaire majeure. De nombreux Libanais s’étaient réfugiés à l’étranger. Les chiffres exacts peuvent varier selon les sources, mais ils sont significatifs. Celles de 2024 promettent d’être tout aussi importantes !
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