Dakar, 7 oct (APS) – Le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, a plaidé lundi pour la réalisation du « droit à l’alimentation » dont le but est d’assurer « une alimentation saine, des aliments nutritifs et abordables ».
« Il est grand temps de réaliser le droit à l’alimentation, qui vise à garantir une alimentation saine, nutritive et abordable », a-t-il déclaré dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale de l’alimentation.
« Le droit à l’alimentation pour une vie et un avenir meilleurs » est le thème de cette commémoration prévue le 16 octobre.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’efforce « de faire de ce droit une réalité, malgré une série de défis », a-t-il assuré dans son communiqué.
Si le droit à l’alimentation « n’apporte pas, en soi, une solution directe aux problèmes de la faim et de la diversité alimentaire », en revanche, « il nous aide à définir nos aspirations collectives pour un modèle de monde juste et équitable dans lequel nous voulons vivre », a soutenu M. Dongyu.
Le droit à l’alimentation crée également « des obligations concrètes que les gouvernements et les partenaires clés doivent remplir pour nous encourager à jouer notre rôle », a-t-il déclaré.
« Dans les zones de conflit, l’accès à la nourriture est entravé, ce qui provoque la malnutrition et la faim », a-t-il déclaré. Il ajoute que « dans ces zones et dans d’autres points chauds de la faim, la FAO s’efforce de reconstruire les infrastructures agricoles pour garantir la disponibilité et l’accessibilité de la nourriture afin d’assurer la sécurité alimentaire à long terme, en utilisant tous les outils et canaux possibles ».
« Nous devons mettre l’accent sur cette diversité, ainsi que sur la disponibilité, l’accessibilité et le prix abordable des produits alimentaires pour tous », suggère Qu Dongyu.
Selon lui, « près d’un tiers de la population mondiale ne consomme pas les nutriments et micronutriments dont elle a besoin pour prospérer et, dans certains cas, survivre ».
Il insiste également sur « l’amélioration urgente » de la qualité de vie de « près de la moitié des habitants de la planète ».
« Pour le bien commun, une plus grande diversité d’aliments nutritifs et abordables devrait être présente dans nos champs, dans nos filets de pêche, sur nos marchés et sur nos tables », a-t-il souligné.
Il estime que « le défi n’est pas seulement de répondre aux besoins nutritionnels de la population, mais aussi d’assurer » l’efficacité, l’inclusivité, la résilience et la durabilité de nos systèmes agroalimentaires.
Selon lui, l’objectif est de « respecter les cultures alimentaires traditionnelles et une alimentation saine fondée sur la science, sans s’écarter des préférences personnelles ».
Le Directeur général de la FAO appelle à une action collective pour changer la situation. « Avec la collaboration de tous les secteurs et partenaires à l’échelle mondiale, qu’il s’agisse des gouvernements, du secteur privé, du monde universitaire, de la société civile ou des individus, l’action collective peut être le moteur de changements profonds », dit-il.
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