A table, au salon, dans la chambre, dans la voiture, dans la salle d’attente du médecin… « Le temps d’écran est un sujet permanent dans les familles », a rappelé Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, en lançant le Campagne « Screen-Life-Balance », visant à accompagner les parents dans une meilleure gestion quotidienne de leurs enfants.
Plus offensive, cette nouvelle campagne veut responsabiliser les parents. “Il nous faut un cadre”, a insisté Claude Meisch, présentant des recommandations concrètes. Mais que sont-ils ? Les incontournables fait le point :
Le premier âge est celui d’une « phase existentielle de développement » et pour cette raison, les analyses sont claires : « Il est important d’éviter toute exposition aux écrans » entre 0 et 3 ans « pour laisser place aux contacts sociaux, aux situations de contact direct ». l’échange et le jeu. Tous les écrans seront interdits dans les milieux de garde et les parents sont invités à faire de même à la maison.
Les parents sont alors invités à « introduire progressivement » les écrans et les contenus numériques dans les activités de leurs enfants. Cela doit toujours se faire en présence d’un des parents, en privilégiant les contenus interactifs. « Pas de console de jeux personnelle avant 6 ans », est-il encore indiqué.
L’enfant grandit et gagne déjà en autonomie, c’est durant cette période que se construit une relation de confiance avec les parents. Y compris l’utilisation d’outils numériques. Les parents doivent « établir des règles d’utilisation claires » et « configurer les outils pour restreindre l’accès ».
Offrir un smartphone à son enfant, c’est lui ouvrir les portes de contenus difficiles à maîtriser. “Ils ne savent pas toujours que partager des photos et des vidéos présente un risque pour leur vie privée”, indique le ministère, qui recommande de ne pas donner de téléphone personnel avant l’âge de 12 ans.
Les enfants « doivent d’abord apprendre à utiliser leur propre smartphone avec le soutien de leurs parents ».
Nous connaissons tous désormais les conséquences négatives que peuvent avoir les réseaux sociaux, déjà sur les adultes, alors imaginez sur les plus jeunes en quête d’identité. “Les pratiques manipulatrices et les algorithmes risquent d’entraîner une utilisation excessive des smartphones et de provoquer un stress émotionnel chez les jeunes”, préviennent les autorités, qui fixent donc à 15 ans l’âge minimum recommandé pour s’inscrire sur les réseaux.
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